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Linear B as a source for social history / [Hooker, J. T.]
Extrait
Appartient au périodique : The Greek world / ed. by A. Powell, London - New York
Publication: 1995 Description: p. 7-26Langue: Anglais Auteur principal: Hooker, James T., 1931-1991 Autre auteur: Powell, Anton, Editeur scientifique, 1947-2020 Résumé: A Cnossos, le travail des manufactures de textiles était assuré par des femmes dépendantes et soumises à l'administration du palais. Les textes indiquent également des "garçons", des "filles" et même des enfants "plus petits", "plus grands" ou "en apprentissage". Ces textes posent le problème de l'esclavage dans les palais minoens et mycéniens : les maris de ces femmes ne sont jamais mentionnés, elles sont dites quelquefois "de" quelqu'un, elles sont parfois appelées "doera" (à l'époque classique " doule"). De même à Pylos, les textes énumèrent des groupes de travail de femmes accompagnées de garçons et de filles, jamais de maris. On note aussi la présence de surveillants ("supervisors"). Ce qui ferait pencher vers l'esclavage c'est l'importance de ces groupes de travailleuses (300 à Cnossos, 640 à Pylos). On voit mal cependant comment les palais pouvait entretenir de tels groupes en permanence. Les tablettes ne font pas référence à des esclaves mais à des groupes de femmes consacrées au travail saisonnier. L'ambiguïté de ces textes ne permet pas de voir l'extension de l'esclavage-palais, l'esclavage-temple, et l'esclavage personnel dans les Etats mycéniens. La description d'esclaves des prêtres se trouve dans les tablettes E de Pylos, ainsi qu'esclave du dieu et semble exclure l'esclavage personnel au profit de l'esclavage des temples. En ce qui concerne l'esclavage palatial, un texte (PY An 607) mentionne que 13 esclaves femmes (doera) ont été envoyées à un homme appelé "eqeta". le scribe a ajouté quelques notes : certaines étaient dites avoir "un esclave" comme frère, d'autres une "esclave" comme mère. Le mot "esclave" semble bien avoir une signification technique pour désigner des personnes ayant une place spéciale dans la hiérarchie des dépendants du palais..Mots libres: palais-esclavage -- temple-esclavage . Item type: Extrait
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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité Cr-B 1737 (Browse shelf(Opens below)) Available ISTA27482

A Cnossos, le travail des manufactures de textiles était assuré par des femmes dépendantes et soumises à l'administration du palais. Les textes indiquent également des "garçons", des "filles" et même des enfants "plus petits", "plus grands" ou "en apprentissage". Ces textes posent le problème de l'esclavage dans les palais minoens et mycéniens : les maris de ces femmes ne sont jamais mentionnés, elles sont dites quelquefois "de" quelqu'un, elles sont parfois appelées "doera" (à l'époque classique " doule"). De même à Pylos, les textes énumèrent des groupes de travail de femmes accompagnées de garçons et de filles, jamais de maris. On note aussi la présence de surveillants ("supervisors"). Ce qui ferait pencher vers l'esclavage c'est l'importance de ces groupes de travailleuses (300 à Cnossos, 640 à Pylos). On voit mal cependant comment les palais pouvait entretenir de tels groupes en permanence. Les tablettes ne font pas référence à des esclaves mais à des groupes de femmes consacrées au travail saisonnier. L'ambiguïté de ces textes ne permet pas de voir l'extension de l'esclavage-palais, l'esclavage-temple, et l'esclavage personnel dans les Etats mycéniens. La description d'esclaves des prêtres se trouve dans les tablettes E de Pylos, ainsi qu'esclave du dieu et semble exclure l'esclavage personnel au profit de l'esclavage des temples. En ce qui concerne l'esclavage palatial, un texte (PY An 607) mentionne que 13 esclaves femmes (doera) ont été envoyées à un homme appelé "eqeta". le scribe a ajouté quelques notes : certaines étaient dites avoir "un esclave" comme frère, d'autres une "esclave" comme mère. Le mot "esclave" semble bien avoir une signification technique pour désigner des personnes ayant une place spéciale dans la hiérarchie des dépendants du palais.

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