L'auteur définit tout d'abord ce qu'il entend par "banques de données archéologiques" (paragraphe 1) : un rassemblement systématique d'observations de toutes sortes, touchant aux entités matérielles qu'étudie l'archéologue, et le stockage de ces observations dans des mémoires de nature diverse - en particulier les mémoires électroniques - sous une forme propre à faciliter la recherche rétrospective et plus généralement le traitement (documentaire, scientifique) des "données" en question. L'auteur passe ensuite en revue, successivement : (A) les problèmes théoriques que posent la collecte et l'analyse des données (paragraphe 2) - sélection des observations à retenir (paragraphe 2.1), rapports entre les différents systèmes de dénomination (paragraphe 2.2), critères de "découpage" nécessaires à plusieurs niveaux (paragraphe 2.3) ; (B) les problèmes techniques liés en particulier aux impératifs de la commutation d'une banque de données à une autre (comptabilité des systèmes d'enregistrement et d'exploitation) ; (C) les problèmes institutionnels, enfin, que soulève le développement des banques de données, en raison notamment de la nécessité de leur assurer une certaine durée, un financement régulier, et un réseau d'utilisateurs aussi large que possible.