Current library | Call number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|
Aix-en-Provence : LAMPEA – Bibliothèque de Préhistoire Libre accès | Revues [268] (Browse shelf(Opens below)) | Available | ESEP12175 | |
Nice : CEPAM - Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge | P/ARC (Browse shelf(Opens below)) | Available | CEPAM021525 | |
Saint-Germain-en-Laye : MAN - Musée d'archéologie nationale | R Hérault (Browse shelf(Opens below)) | Available | MAN006956 | |
Toulouse : SRA Midi-Pyrénées Libre accès | PER 13 (Browse shelf(Opens below)) | Exclu du prêt | ||
Toulouse : TRACES | 804-20-1 (Browse shelf(Opens below)) | Available | BACA028081 |
Browsing Aix-en-Provence : LAMPEA – Bibliothèque de Préhistoire shelves, Shelving location: Libre accès Close shelf browser (Hides shelf browser)
Résumé en fr.
Bibliogr. p. 42
Le centre minier-métallurgique de Cabrières (Hérault) reste, par la diversité et le nombre des exploitations mises au jour, le site de référence pour la connaissance des premières extractions de cuivre sur le sol français. Néanmoins, des découvertes récentes, tant sur le plan minier (Bouco-Payrol, Aveyron, par exemple) que sur le plan métallurgique (Le Claus dans le Tarn-et-Garonne), intégrées dans une réflexion d'ensemble collective, permettent de témoigner désormais d'une apparition précoce, multipolaire, de l'exploitation minière fondatrice de la première métallurgie française. En l'état des connaissances, les sites de Bouco-Payrol et du Claus sont complémentaires. En effet, à bouco-Payrol, en l'absence de datation haute, la découverte de plus de 500 fragments de maillets à rainure et d'un tesson néolithique dans les déblais des mines attestent d'une exploitation préhistorique qu'il reste à localiser au sein d'un réseau kilométrique, très largement utilisé à l'époque romaine. Au Claus, au contraire, un habitat chalcolithique, situé à 15 kilomètres des gites minéralisés de la faille de Villefranche, a fourni près de 20 fragments de céramique portant des encroutements de scories métalliques, assurant l'existence d'une métallurgie locale et suggérant l'existence potentielle de mines peu éloignées. Cette exploitation dont l'âge est fixé à Cabrières, par des datations 14 C et l'archéologie, au début du III° millénaire (voire légèrement avant), connue en contexte céramique néolithique final (Artenac, Ferrières...), ne peut, au bénéfice d'une homogénéisation taxonomique commode, être intégrée sans distorsions dans l'âge du Bronze, même sensu lato. Les expériences de métallurgie expérimentale avec les membres de l'A.P.A.B. (M.C. Frêre-Sauto l'A.P.A.B. (M.C. Frêre-Sautot et J. Happ) se sont sur ce point avérées essentielles. Il s'agit de toute évidence, d'une exploitation minière-métallurgique, technologiquement très avancée qui a su palier à l'absence comme à la méconnaissance des spécificités de l'ajout d'étain au cuivre, pour produire des alliages de substitution. Cette originalité lui confère de plein droit le qualificatif de Chalcolithique. Ces indications encore partielles sur bien des points devraient néanmoins être complétées par la mise en place d'un projet Collectif thématique soutenu par le Ministère de la Culture étendant la recherche à l'ensemble des potentiels miniers chalcolithiques du Sud du Massif Central.
There are no comments on this title.