Résumés en fr., angl. - Communication

Bibliogr. p. 113-116

Les relations entre groupes humains épipaléolithiques sont étudiées ici par le biais de l'art mobilier issu de soixante sites de la côte méditerranéenne espagnole, française, des Pyrénées et de la péninsule italienne. En prenant en compte les supports, les thèmes et le style de ces oeuvres on constate que la péninsule italienne associe des éléments originaux (art figuratif) à d'autres qui relient cette zone à la France continentale et aux Pyrénées (galets peints, typologie de certains motifs peints ou gravés). Par l'abondance des galets peints et la rareté des représentations figuratives, les Pyrénées et la France méditerranéenne se rapprochent de la France continentale et se différencient nettement de la côte méditerranéenne espagnole, où les représentations figuratives dominent et les galets peints sont rares. Des différences émergent également quand on compare les résultats de l'analyse technique de l'art gravé de l'Azilien français avec ceux de la grotte des Veneri (Pouilles, Italie). A l'inverse de l'Azilien, dans ce site les 400 pièces étudiées, attribuées au Romanellien, semblent avoir été systématiquement fracturées après gravure. Malgré le fait que ces pièces ont été découvertes ensemble à l'entrée de la grotte, aucun remontage, à l'exception d'un seul cas, n'a été possible entre les supports fracturés. L'ensemble de ces résultats semble s'opposer à l'hypothèse d'une province artistique méditerranéenne. (éditeur)