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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité | Cr-B 0719-12.2 (Browse shelf(Opens below)) | Available | ISTA28914 |
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Pubblicazioni del Dipartimento di Storia dell'Università degli Studi di Sassari ; 31
L'auteur aborde, dans cet article, l'évolution des formes de dépendance du travail agricole liée à la colonisation romaine de l'Espagne. La restructuration des terres au profit des colons a effectivement engendré un nouveau type de relations entre dépendants et maîtres, populations autochtones et immigrées, et entre les différents groupes sociaux ibériques eux-mêmes. Les formes d'organisation tribale sont modifiées par l'arrivée de l'esclavage, apporté par les colonisateurs phéniciens, qui se développe énormément. En plus de l'esclavage classique, il existe une sorte de dépendance collective, maintenue par la présence de l'armée. On trouve également des collectivités politiquement organisées, qui jouissent d'une certaine indépendance. Bien qu'il existât des terres propriétés de l'Etat, on ne peut mesurer l'incidence de leur existence sur la structure de la propriété. Les auteurs étudient le décret du bronze de Lascuta, qui concerne la liberté des Hastensium servi. Les travailleurs doivent s'adapter aux nouveaux propriétaires terriens, ce qui donne naissance à d'autres formes d'exploitation, par exemple à des formes spécifiquement romaines, sans lien avec les traditions indigènes. Il faut noter que l'esclavage n'est pas un apport romain, mais existait déjà auparavant. (C.S.)
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