La rareté et la dispersion des recherches en archéomagnétisme obligent à considérer une aire géographique et un créneau de temps (6ème et 1er millénaire B.C.) un peu plus larges que ceux du colloque pour estimer les possiblités de cette méthode de datation. Les résultats les plus clairs portent sur l'intensité du champ magnétique obtenus par Aitken pour les deux millénaires précédant l'ère chrétienne. En ce qui concerne l'orientation du champ, les perspectives les plus prometteuses semblent liées aux longues séquences chronologiques livrées par les sites stratifiés (tells et tépés). La longueur et la complexité des problèmes soulevés par la méthode ne laissent pas espérer qu'elle devienne fiable et opérationnelle pour la datation dans un proche avenir. Elle reste cependant fondamentale pour la connaissance détaillée des variations du champ magnétique terretre.