Current library | Call number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|
Toulouse : TRACES | 8-21 (Browse shelf(Opens below)) | Available | BACA002160 |
Des influences balkaniques de diverses sources marquent le premier Néolithique de l'Italie du Nord, à l'exclusion de la céramique impressionnée. La composante balkanique apparaît, de façon plus ou moins accentué, comme l'élément base de ces groupes culturels. Cette composante ayant subi de nombreuses transformations locales ne peut se référer à une zone culturelle spécifique des Balkans, bien que les assemblages Stacevo-Koros puissent apparaître comme ceux qui sont les plus concernés. Dans le plein Néolithique, qui se développe sur tout le territoire comme la Culture des vases à embouchure carrée, nous trouvons des liens avec la Culture de Danilo et, dans une moindre mesure, avec celle de Hvar, surtout dans les bandes décoratives des poteries. Des liens évidents avec les traditions idéologiques des Balkans peuvent se voir dans les divers types de figurines et "pintaderas". Au cours du Néolithique tardif, caractérisé à l'ouest par l'extension des traditions Chassey et Lagozza et par la pénétration de groupes reliés à Diana et provenant de la côte adriatique les contacts traditionnels avec la région balkanique, qui s'étaient créés le long des routes côtières ou internes, semblent s'interrompre. Dans certaines zones comme celle qui est centrée sur les collines Euganean, le lac de Garde et le Trentin, la culture VBQ survit pour développer des variantes locales influencées par des traits provenant du nord des Alpes, même si une survivance des traditions balkaniques est encore clairement reconnaissable dans l'utilisation continue des "pintaderas" et dans les figurines féminines, qui sont semblables à celles des temps passés.
There are no comments on this title.