Après un bref rappel méthodologique destiné à démontrer qu'il est possible d'approcher le comportement humain en rapport avec les ressources animales dulçaquicoles, et exposé quelques embûches inhérentes à cette démarche, j'apporterai quelques éléments de réflexion, à partir d'exemples précis, propres à contribuer à l'élaboration d'un début de réponse. Les gisements retenus sont répartis dans des régions variées et dépendent de complexes culturels différents. En conclusion, je proposerai, comme hypothèse de travail, le schéma suivant : - désaffection progressive des hommes à l'égard des activités halieutiques depuis le Préboréal jusqu'à la fin du Boréal. Des sites particuliers (Noyen/Seine) constituent des exceptions. - chez les Néolithiques anciens, la capture des poissons d'eau douce est loin d'être une activité privilégiée. Elle subiste néanmoins dans certains biotopes ( Balma Margineda, Buholoup). Il est intéressant de souligner qu'il ne semble pas y avoir de cassure comportementale nette entre les Mésolithiques finaux et les Néolithiques anciens.