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Canvi cultural i habitat en el procés de neolititzacio de Catalunya / Angel Bosch, Josep Tarrus
Extrait
Appartient au périodique : Travaux de préhistoire catalane, Perpignan
Publication: 1991 Description: p. 61-69Langue: Catalan Auteur principal: Bosch, Angel, 1958-.... Co-auteur: Tarrús, Josep, 1949-.... Résumé: Sont discutés ici les origines et le développement du Néolithique catalan. Après avoir passé en revue plusieurs modèles du passage à l'économie de production en Méditerranée occidentale (théorie diffusionniste, polygénétique, "autohtoniste", acculturation progressive et modèle "dualiste"), les auteurs proposent de se pencher sur la relation diffusion-acculturation dans chaque micro-région catalane, sur la base des acquis récents de la recherche archéologique. Succédant à un substrat mésolithique encore mal connu, le Néolithique ancien apparaît brusquement au Ve millénaire. Contrairement aux zones tyrrhénienne et ligurienne, le Néolithique primitif catalan est hommogène. Le foyer cardial est centré sur la Baix Llobregat, perçu comme zone pionnière propice à l'agriculture. Depuis la côte, l'Epicardial se répand ensuite sur l'ensemble du territoire entre 4300 et 3800 B.C., le long des fleuves, près des lagunes (La Draga, Plansallosa), dans des niches écologiques exploitées de façon autarcique et auparavant occupées par les Mésolithiques (Font del Ros) sous les mêmes formes d'habitat (plein air, abris, grottes). Cette occupation délaisse cependant les terres acides. Apparaissent des sites spécialisés (stockage : Cova 120, S'Espasa) et les premières sépultures collectives en cavité. Dans une phase post-cardiale (2800-3300 B.C.) s'accentue la différenciation culturelle (groupe d'Amposta, le plus ancien vers le Baix Ebre, en Penedès, groupe Molinot et groupe plus pyrénéen de Montbolo). La multiplication des gisements en plein air et en grotte, la colonisation de nouvelles terres et la diversité des rites sépulcraux (fosses, cistes et tumulus, grottes ossuaires) caractérisent cette phase initiale du Néolithique moyen. Le plein Néolithique (3300-2700 B.C.), est caractérisé dans le passé par la culture des "Sepulcros de Fosa" apparaît aujourd'hui moins homogène (Vallesà en Baix Ebre, Solsonià, Empordanès...). Les influences septentrionales sont patentes (Chasséen et Vases à bouche carrée, décor de microsillons), liées à la multiplication des échanges (perles de variscite tirées des mines catalanes, silex blond du Languedoc, cynérite de Salinelles, etc...). Des habitats de plein air, très étendus en plaine, jouxtent les nécropoles (fosses à inhumations simples ou multiples, cistes prédolméniques, sépultures à couloir). Le Néolithique final (2700-2200 B.C.) est caractérisé par l'apparition de nouvelles cultures (Vérazien dans la partie orientale), par l'essor du mégalithisme et par un affaiblissement progressif des échanges. Les zones montagneuses semblent plus intensément occupées en liaison avec le pastoralisme.. Item type: Extrait

Sont discutés ici les origines et le développement du Néolithique catalan. Après avoir passé en revue plusieurs modèles du passage à l'économie de production en Méditerranée occidentale (théorie diffusionniste, polygénétique, "autohtoniste", acculturation progressive et modèle "dualiste"), les auteurs proposent de se pencher sur la relation diffusion-acculturation dans chaque micro-région catalane, sur la base des acquis récents de la recherche archéologique. Succédant à un substrat mésolithique encore mal connu, le Néolithique ancien apparaît brusquement au Ve millénaire. Contrairement aux zones tyrrhénienne et ligurienne, le Néolithique primitif catalan est hommogène. Le foyer cardial est centré sur la Baix Llobregat, perçu comme zone pionnière propice à l'agriculture. Depuis la côte, l'Epicardial se répand ensuite sur l'ensemble du territoire entre 4300 et 3800 B.C., le long des fleuves, près des lagunes (La Draga, Plansallosa), dans des niches écologiques exploitées de façon autarcique et auparavant occupées par les Mésolithiques (Font del Ros) sous les mêmes formes d'habitat (plein air, abris, grottes). Cette occupation délaisse cependant les terres acides. Apparaissent des sites spécialisés (stockage : Cova 120, S'Espasa) et les premières sépultures collectives en cavité. Dans une phase post-cardiale (2800-3300 B.C.) s'accentue la différenciation culturelle (groupe d'Amposta, le plus ancien vers le Baix Ebre, en Penedès, groupe Molinot et groupe plus pyrénéen de Montbolo). La multiplication des gisements en plein air et en grotte, la colonisation de nouvelles terres et la diversité des rites sépulcraux (fosses, cistes et tumulus, grottes ossuaires) caractérisent cette phase initiale du Néolithique moyen. Le plein Néolithique (3300-2700 B.C.), est caractérisé dans le passé par la culture des "Sepulcros de Fosa" apparaît aujourd'hui moins homogène (Vallesà en Baix Ebre, Solsonià, Empordanès...). Les influences septentrionales sont patentes (Chasséen et Vases à bouche carrée, décor de microsillons), liées à la multiplication des échanges (perles de variscite tirées des mines catalanes, silex blond du Languedoc, cynérite de Salinelles, etc...). Des habitats de plein air, très étendus en plaine, jouxtent les nécropoles (fosses à inhumations simples ou multiples, cistes prédolméniques, sépultures à couloir). Le Néolithique final (2700-2200 B.C.) est caractérisé par l'apparition de nouvelles cultures (Vérazien dans la partie orientale), par l'essor du mégalithisme et par un affaiblissement progressif des échanges. Les zones montagneuses semblent plus intensément occupées en liaison avec le pastoralisme.

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