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Toulouse : TRACES | 1705 (Browse shelf(Opens below)) | Available | BACA013559 |
La récolte des graines de graminées sauvages peut fournir des denrées nutritives qui sont faciles à stocker en abondance, avec un minimum d'efforts. Les observations ethnographiques décrivent cette pratique sur tous les continents habités et dans certains cas, à une échelle telle qu'elle fournit la majorité de l'alimentation de tribus entières. Tout au long de l'Histoire, les graines de graminées sauvages ont été récoltées à une échelle commerciale en Afrique, Europe, Asie et Amérique du Nord, et cette pratique persiste ici et là, malgré le fait que les céréales domestiquées soient disponibles depuis des millénaires. Les rendements peuvent être tout à fait respectables ; il n'y a pas de préparation de tarrain nécessaire, et l'effort de récolte est minime. Dans la plupart des cas, davantage d'efforts sont fournis pour le traitement alimentaire après la récolte que pour la récolte elle-même. La récolte systématique, même à grande échelle, ne provoque pas forcément une domestication, et beaucoup plus d'espèces ont été récoltées que de races domestiquées produites. Les processus de domestication sont évolutifs par nature, si bien que des exemples de tous les états et conditions, entre vraiment sauvages et complètement domestiquées, peuvent se trouver parmi les graminées soumises à la manipulation humaine. Des races végétales ("mauvaises herbes" ou adventices) ont évolué, en association avec la plupart des plantes domestiquées, grâce aux nixhes écologiques créées par l'agriculture ou l'urbanisation. Les gènes clés impliqués dans la domestication peuvent souvent se trouver dans les populations sauvages, comme si les races sauvages attendaient d'être invitées dans la famille domestique.
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