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Etudes palynologiques de blés sauvages et domestiques issus de cultures expérimentales / Marie-Françoise Diot
Publication: 1992 Description: p. 107-111 : 1 fig., 1 tabl.Langue: Français Auteur principal: Diot, Marie-Françoise, 19..-.... Résumé: Les analyses palynologiques effectuées sur les cultures expérimentales de blés à Jalès (Ardèche) ont pour but de compléter les renseignements relatifs à l'interprétation des diagrammes polliniques contemporains du début de l'agriculture. Elles se sont donc faites, pour des blés sauvages et domestiqués, sur des sédiments et considèrent les pourcentages de pollens de céréales par rapport au total du stock sporopollinique. Dans le cas des blés sauvages spontanés (Triticum boeoticum aegilopoïdes), domestiqués (Triticum monococcum, dicoccum, compactum et spelta) et modernes (Triticum aestivum), il a été possible de faire une différenciation des pollens selon les mesures du diamètre maximal. Peut-être y-a-t-il une relation entre les classes de taille et le nombre de chromosomes des blés. Par comparaison avec les pollens divers piégés dans les cultures (sur les épis d'une part, sur les tiges et feuilles d'autre part), ceux de blés sont nettement dominants (56 à 98 %). Cette capacité des épis et de la paille à conserver les pollens peut expliquer leur abondance dans les lieux où les blés sont stockés et utilisés, comme cela a été montré sur les aires de battage expérimentale et subactuelle de Jalès, où leur taux atteint 20 à 27 %. L'analyse palynologique des sédiments dans les champs cultivés, à leur lisière, à 10 et 50 m, confirme que les pollens de blés se dispersent peu (10 % à l'intérieur des champs et seulement 1,4 % à 50 m) et que les sédiments sont d'aussi bons témoins que les pièges..Topo: Jales Item type: Extrait

Les analyses palynologiques effectuées sur les cultures expérimentales de blés à Jalès (Ardèche) ont pour but de compléter les renseignements relatifs à l'interprétation des diagrammes polliniques contemporains du début de l'agriculture. Elles se sont donc faites, pour des blés sauvages et domestiqués, sur des sédiments et considèrent les pourcentages de pollens de céréales par rapport au total du stock sporopollinique. Dans le cas des blés sauvages spontanés (Triticum boeoticum aegilopoïdes), domestiqués (Triticum monococcum, dicoccum, compactum et spelta) et modernes (Triticum aestivum), il a été possible de faire une différenciation des pollens selon les mesures du diamètre maximal. Peut-être y-a-t-il une relation entre les classes de taille et le nombre de chromosomes des blés. Par comparaison avec les pollens divers piégés dans les cultures (sur les épis d'une part, sur les tiges et feuilles d'autre part), ceux de blés sont nettement dominants (56 à 98 %). Cette capacité des épis et de la paille à conserver les pollens peut expliquer leur abondance dans les lieux où les blés sont stockés et utilisés, comme cela a été montré sur les aires de battage expérimentale et subactuelle de Jalès, où leur taux atteint 20 à 27 %. L'analyse palynologique des sédiments dans les champs cultivés, à leur lisière, à 10 et 50 m, confirme que les pollens de blés se dispersent peu (10 % à l'intérieur des champs et seulement 1,4 % à 50 m) et que les sédiments sont d'aussi bons témoins que les pièges.

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