site du réseau Frantiq
Image from Google Jackets
Normal view MARC view
Phytoliths as indicators of ancient irrigation farming / Arlene Miller Rosen
Publication: 1992 Description: p. 281-287 : 5 fig.Langue: Anglais Auteur principal: Rosen, Arlene Miller , 1950-.... Résumé: L'étude des phytolithes est une technique paléobotanique qui commence à être largement utilisée pour l'identification des restes végétaux provenant de sédiments archéologiques. Les phytolithes se forment dans les plantes vivantes lorsque la silice se dépose dans les cellules épidermiques. Dans certains cas, cette silicification se produit uniquement dans des cellules isolées, tandis que dans d'autres des portions entières de cellules contiguës sont silicifiées, ce qui produit des formes appelées "squelettes siliceux". Le degré de silicification cellulaire peut varier selon les conditions de croissance de la plante. Cet article suggère que, pour l'agriculture sèche, seule une petite quantité de silice est disponible pour la plante, grâce à un bon drainage et à un dessèchement rapide du sol après les chutes de pluie. Par contraste, une agriculture irriguée installée sur des plaines alluviales crée une situation de mauvais drainage, et l'eau du sol fournit davantage de silice à la plante, pendant une durée plus importante. Cette concentration excessive de silice peut contribuer à la silicification de cellules multiples contiguës. Le processus est plus marqué encore dans des environnements chauds et arides, ayant un taux d'évaporation élevé. Le rapport entre sols alluviaux humides, habitats arides et chauds, et production de squelettes siliceux peut fournir aux paléobotanistes un outil pour identifier l'emploi de l'irrigation dans des systèmes agricoles du Proche-Orient ancien..Mots libres: silification . Item type: Extrait

L'étude des phytolithes est une technique paléobotanique qui commence à être largement utilisée pour l'identification des restes végétaux provenant de sédiments archéologiques. Les phytolithes se forment dans les plantes vivantes lorsque la silice se dépose dans les cellules épidermiques. Dans certains cas, cette silicification se produit uniquement dans des cellules isolées, tandis que dans d'autres des portions entières de cellules contiguës sont silicifiées, ce qui produit des formes appelées "squelettes siliceux". Le degré de silicification cellulaire peut varier selon les conditions de croissance de la plante. Cet article suggère que, pour l'agriculture sèche, seule une petite quantité de silice est disponible pour la plante, grâce à un bon drainage et à un dessèchement rapide du sol après les chutes de pluie. Par contraste, une agriculture irriguée installée sur des plaines alluviales crée une situation de mauvais drainage, et l'eau du sol fournit davantage de silice à la plante, pendant une durée plus importante. Cette concentration excessive de silice peut contribuer à la silicification de cellules multiples contiguës. Le processus est plus marqué encore dans des environnements chauds et arides, ayant un taux d'évaporation élevé. Le rapport entre sols alluviaux humides, habitats arides et chauds, et production de squelettes siliceux peut fournir aux paléobotanistes un outil pour identifier l'emploi de l'irrigation dans des systèmes agricoles du Proche-Orient ancien.

There are no comments on this title.

to post a comment.