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La Thermoluminescence (TL) du bleu égyptien : une première solution au problème de la datation directe des peintures anciennes / Max Schvoerer, Marie-Christine Delavergne, Rémy Chapoulie
Extrait
Appartient au périodique : Les Cahiers de physique appliquée à l'archéologie du CRIAA, 6 (1986-1991)
Publication: 1992 Description: p. 41-48 : 6 fig.Langue: Français Auteur principal: Schvoerer, Max, 19..-.... Co-auteur: Delavergne, Marie-Christine ; Chapoulie, Rémy, 19..-.... Résumé: Le bleu égyptien est un pigment pictural de synhtèse, cristallisé et de formule CaCuSi4O10. on le connaît en Egypte et en Mésopotamie, dès le IIIème millénaire avant J.-C.. Une expérience prélimninaire effectuée sur un échantillon moderne nous a révélé que ce pigment présente, après irradiation B (90 Sr), une émission de thermoluminescence induite. L'intensité du signal croissant linéairement avec la dose administrée, dans la plage de température habituellement utilisée en datation par thermoluminescence, nous avons recherché ce phénomène sur des pigments d'origine archéologique. Nous l'avons retrouvé sur deux échantillons recueillis en fouille. Son intensité et sa stabilité nous amènent à conclure que le bleu égyptien est datable par thermoluminescence. Ce premier résultat positif nous conduit à proposer l'extension de la méthode à d'autres types de pigments minéraux synthétisés par l'homme du passé et à engager une réflexion sur la recherche de réponses satisfaisantes, au problème qui était démeuré jusque-là sans solution, de la datation directe des peintures anciennes, murales ou pariétales.. Item type: Extrait

Le bleu égyptien est un pigment pictural de synhtèse, cristallisé et de formule CaCuSi4O10. on le connaît en Egypte et en Mésopotamie, dès le IIIème millénaire avant J.-C.. Une expérience prélimninaire effectuée sur un échantillon moderne nous a révélé que ce pigment présente, après irradiation B (90 Sr), une émission de thermoluminescence induite. L'intensité du signal croissant linéairement avec la dose administrée, dans la plage de température habituellement utilisée en datation par thermoluminescence, nous avons recherché ce phénomène sur des pigments d'origine archéologique. Nous l'avons retrouvé sur deux échantillons recueillis en fouille. Son intensité et sa stabilité nous amènent à conclure que le bleu égyptien est datable par thermoluminescence. Ce premier résultat positif nous conduit à proposer l'extension de la méthode à d'autres types de pigments minéraux synthétisés par l'homme du passé et à engager une réflexion sur la recherche de réponses satisfaisantes, au problème qui était démeuré jusque-là sans solution, de la datation directe des peintures anciennes, murales ou pariétales.

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