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Il Neolitico nel Lazio settentrionale / M.A. Fugazzola Delpino
Extrait
Appartient au périodique : Il Neolitico in Italia, Firenze
Publication: 1987 Description: p. 251-271 : 1 fig.Langue: Italien Auteur principal: Fugazzola Delpino, Maria Antonietta, archéologue Résumé: LE NEOLITHIQUE DU LATIUM SEPTENTRIONAL. l'A. a tracé à grands traits le tableau de la diffusion des gisements néolithiques dans le nord du Latium, depuis l'horizon de la céramique imprimée jusqu'à celui qui est caractérisé par des documents typiques des phases tardives de Lagozza et Diana. L'A. a noté en particulier -au cours de la phase caractérisée par la diffusion de la céramique imprimée à lignes denteléesune distribution des gisements qui semble privilégier la bande côtière et les voies fluviales principales telles que les vallées du Fiora et du Mignone ; la typologie des motifs décoratifs est analogue à celle dénommée "type Pienza", caractéristique de l'aire tyrrhénienne. Avec la diffusion des types propres à la culture du Sasso -qui se diversifie en différents groupes côtiers (aspects "de Sarteano" et "de la Grotta Patrizi al Sasso") et intérieurs (faciès de Monte Vernere)- il est possible de constater l'apparition de nombreux et nouveaux habitats à ciel ouvert même dans des zones intérieures auparavant dépeuplées ; le phénomène de la fréquentation de grottes en connexion à de problables cultes des eaux est particulèrement remarquable. D'après une reconstruction préliminaire des bases économiques, il semble plausible de formuler l'hypothèse d'une économie basée plus sur l'agriculture que sur l'élevage ; la chasse est également bien documentée. Il y a plusieurs témoignages de relations externes. Une forte raréfaction des gisements coïncide avec l'apparition des types céramiques propres aux cultures de Diana et Lagozza ; seuls continuent à être fréquentés les gisements (le long de la vallée du Fiora et dans les environs de la côte au nord de Rome) dont nous savons qu'ils n'ont pas été abandonnés jusqu'à l'âge du Bronze tandis que les très rares nouveaux habitats apparaissent dans des zones intérieures. Pour tâcher de comprendre le phénomène de la forte raréfaction des gisementsdurant cette dernière période du Néolithique, l'A. avance l'hypothèse -parmi les autres interpétrations possibles, d'une détérioration des ressources territoriales..
Lieu: Italie Latium Époque: Néolithique
Item type: Extrait

LE NEOLITHIQUE DU LATIUM SEPTENTRIONAL. l'A. a tracé à grands traits le tableau de la diffusion des gisements néolithiques dans le nord du Latium, depuis l'horizon de la céramique imprimée jusqu'à celui qui est caractérisé par des documents typiques des phases tardives de Lagozza et Diana. L'A. a noté en particulier -au cours de la phase caractérisée par la diffusion de la céramique imprimée à lignes denteléesune distribution des gisements qui semble privilégier la bande côtière et les voies fluviales principales telles que les vallées du Fiora et du Mignone ; la typologie des motifs décoratifs est analogue à celle dénommée "type Pienza", caractéristique de l'aire tyrrhénienne. Avec la diffusion des types propres à la culture du Sasso -qui se diversifie en différents groupes côtiers (aspects "de Sarteano" et "de la Grotta Patrizi al Sasso") et intérieurs (faciès de Monte Vernere)- il est possible de constater l'apparition de nombreux et nouveaux habitats à ciel ouvert même dans des zones intérieures auparavant dépeuplées ; le phénomène de la fréquentation de grottes en connexion à de problables cultes des eaux est particulèrement remarquable. D'après une reconstruction préliminaire des bases économiques, il semble plausible de formuler l'hypothèse d'une économie basée plus sur l'agriculture que sur l'élevage ; la chasse est également bien documentée. Il y a plusieurs témoignages de relations externes. Une forte raréfaction des gisements coïncide avec l'apparition des types céramiques propres aux cultures de Diana et Lagozza ; seuls continuent à être fréquentés les gisements (le long de la vallée du Fiora et dans les environs de la côte au nord de Rome) dont nous savons qu'ils n'ont pas été abandonnés jusqu'à l'âge du Bronze tandis que les très rares nouveaux habitats apparaissent dans des zones intérieures. Pour tâcher de comprendre le phénomène de la forte raréfaction des gisementsdurant cette dernière période du Néolithique, l'A. avance l'hypothèse -parmi les autres interpétrations possibles, d'une détérioration des ressources territoriales.

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