site du réseau Frantiq
Image from Google Jackets
Normal view MARC view
Ours des cavernes et outillages paléolithiques de la grotte de Yarimburgaz : recherche taphonomique sur les causes de cette association / Mary C. Stiner
Extrait
Appartient au livre : Economie préhistorique, Sophia-Antipolis, 1998, éd. par Jean-Philip Brugal, Liliane Meignen, Marylène Patou-Mathis, p. 73-83, 2904110267
Publication: 1998 Description: : 3 fig., 1 tabl.Langue: Français ; de résumé, Français ; de résumé, AnglaisPays: France Auteur principal: Stiner, Mary C., 1955-...., archéologue Autre auteur: Gaudey, Jacqueline, Traducteur Résumé: Cet article concerne les questions taphonomiques liées aux associations outillages-ours de la grotte de Yarimburgaz, Turquie du Nord-Ouest, en évaluant le contexte de formation des assemblages osseux dans les gisements du Pléistocène moyen, y compris les agents responsables des accumulations et les causes des traces portées sur les os avant et après dépôt. Au moins trois processus biologiques distincts ont contribué à la formation des faunes du Pléistocène moyen : les ours en hibernation, les carnivores accumulateurs d'os, tels les loups, et les hominidés, par ordre d'importance décroissante. Les faunes de Yarimburgaz représentent des palimpsestes ou des superpositions de brefs épisodes de dépôt, dont les relations spatiales étroites s'expliquent par la lenteur ou l'irrégularité des rythmes de sédimentation à l'intérieur de la grotte. La représentation des espèces pléistocènes, les traces sur les os, la représentation des parties corporelles et les données de mortalité indiquent que les ossements d'ours des cavernes de Yarimburgaz n'ont aucun lien avec l'occupation de ce même site par les hominidés. Les observations effectuées sur les ossements de ces ours sont en accord avec les études fauniques modernes ayant trait au comportement des ours. Les carnivores non ursidés ont aussi joué un rôle dans l'accumulation et/ou la modification des ossements. Même si les hominidés ont finalement laissé près de 1700 pièces lithiques dans la grotte, peu d'os d'ongulés ont été abandonnés par la même occasion. Ces observations suggèrent que, durant leurs séjours dans la grotte, les hominidés orientaient leur subsistance vers d'autres ressources que le gros gibier..Mots libres: ursus deningeri -- ursus arctos . Item type: Extrait
Holdings
Current library Call number Status Date due Barcode
Aix-en-Provence : LAMPEA – Bibliothèque de Préhistoire Collections [in 5089/18] (Browse shelf(Opens below)) Available ESEP15092
Bordeaux (Pessac) : PACEA - De la Préhistoire à l’Actuel PACEA APDCA/1997 (101C) (Browse shelf(Opens below)) Available PACB3382-5
Nice : CEPAM - Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge 930.1 BRU ; 001/BRU (Browse shelf(Opens below)) Available CEPAM800008377
Rouen : SRA Haute-Normandie 525 BRU (Browse shelf(Opens below)) Available
Saint-Germain-en-Laye : MAN - Musée d'archéologie nationale Cd 123 (Browse shelf(Opens below)) Available
Toulouse : TRACES AZ 107 (Browse shelf(Opens below)) Available

Cet article concerne les questions taphonomiques liées aux associations outillages-ours de la grotte de Yarimburgaz, Turquie du Nord-Ouest, en évaluant le contexte de formation des assemblages osseux dans les gisements du Pléistocène moyen, y compris les agents responsables des accumulations et les causes des traces portées sur les os avant et après dépôt. Au moins trois processus biologiques distincts ont contribué à la formation des faunes du Pléistocène moyen : les ours en hibernation, les carnivores accumulateurs d'os, tels les loups, et les hominidés, par ordre d'importance décroissante. Les faunes de Yarimburgaz représentent des palimpsestes ou des superpositions de brefs épisodes de dépôt, dont les relations spatiales étroites s'expliquent par la lenteur ou l'irrégularité des rythmes de sédimentation à l'intérieur de la grotte. La représentation des espèces pléistocènes, les traces sur les os, la représentation des parties corporelles et les données de mortalité indiquent que les ossements d'ours des cavernes de Yarimburgaz n'ont aucun lien avec l'occupation de ce même site par les hominidés. Les observations effectuées sur les ossements de ces ours sont en accord avec les études fauniques modernes ayant trait au comportement des ours. Les carnivores non ursidés ont aussi joué un rôle dans l'accumulation et/ou la modification des ossements. Même si les hominidés ont finalement laissé près de 1700 pièces lithiques dans la grotte, peu d'os d'ongulés ont été abandonnés par la même occasion. Ces observations suggèrent que, durant leurs séjours dans la grotte, les hominidés orientaient leur subsistance vers d'autres ressources que le gros gibier.

There are no comments on this title.

to post a comment.