Bibliogr. p. 379-418

Thèse de doctorat : Préhistoire : Paris, Museum national d'histoire naturelle : 2002

Le présent travail, fondé sur un espace géographique choisi comme cadre d'une réflexion globale privilégiant l'inventaire critique des sépultures et des traditions funéraires au sein des communautés néolithiques, entre environ 6000 et 2200 avant notre ère, tient compte de toutes les données disponibles. L'analyse qui en découle s'articule autour des trois grandes parties. La première propose un état des lieux des découvertes funéraires en les replaçant dans leur contexte chronologique, géographique et culturel. La deuxième section envisage les traitements des corps, l'étude du matériel archéologique. La troisième partie est entièrement consacrée à l'élément central de la sépulture : le défunt. Mettant à profit les observations anthropologiques et paléopathologiques, plusieurs aspects sont envisagés dont l'état sanitaire des populations, les premières thérapies médicales et les traces physiologiques de l'émergence d'une violence collective. L'étude débouche sur un schéma interprétatif des traditions funéraires dont le développement fut étroitement lié à l'évolution sociale des communautés néolithiques méridionales.
(Source : 4e de couverture)