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Les animaux figurés : animation et mouvements, l'illusion de la vie
Bibliogr. p. 455-[471]
De tout temps, la représentation des mouvements a posé bien des problèmes aux artistes. Nous avons voulu savoir ce qu’il en était pour l’art des cavernes paléolithiques. Notre étude est basée sur 4634 représentations d’animaux, provenant de 141 grottes française, dont Chauvet et Lascaux, et couvre une période chronologique allant de 36 000 à 9 000 ans environ. Grâce à l’étude éthologique pratiquée dans le tome 1, nous avons analysé comment les artistes paléolithiques ont réussi à dépasser les limites physiologiques de la perception visuelle, partagées par tous les Homo sapiens, et à mettre en place un système de conventions graphiques pour caractériser les allures lentes et rapides. Nous avons déterminé que les artistes paléolithiques parvenaient à traduire graphiquement la quatrième dimension, à savoir le temps ! Ils auraient alors mis en place deux procédés de décomposition du mouvement : par superposition et juxtaposition d’images successives. Sur les parois des cavernes, ces représentations d’animaux servaient de bases pour les récits mythologiques de la tibu. La caverne était peut-être pour nos lointains ancêtres un monde imaginaire, une sorte de « réalité virtuelle », dans lequel « vivaient » des animaux « fictifs ». Les artisteschasseurs du Paléolithique supérieur interagissaient avec eux par le bais de la parole ou de chants, à travers la figuration de signes mystérieux ou en s’identifiant aux animaux « totems » qui leur semblaient les plus proches. Qui le sait ?
(Source : éditeur)
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