Issu d'une table ronde tenue à la MMSH d'Aix-en-Provence, les 11 et 12 mars 2005. - Résumés en anglais, en allemand, en italien, en espagnol et en catalan

Gaule

Bibliogr. en fin de contributions

Résumés en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en catalan, et en italien en fin de vol.

Le quatrième millénaire avant notre ère est une période d’évolutions importantes des communautés néolithiques en Europe occidentale. Dans le Midi de la France, c’est le moment de la transition du Néolithique moyen au Néolithique final. Dans cette période, la grande culture chasséenne va disparaître au profit de petits ensembles régionaux ou micro-régionaux, les styles comme les techniques changent, alors que la monumentalité, la sépulture collective et la métallurgie se développent.
Si ces changements semblent s’étaler tout au long du millénaire, le Chasséen disparait autour de 3700-3500 avant notre ère, alors que les ensembles du Néolithique final n’apparaissent qu’autour de 3300-3200. La période de transition, souvent qualifiée de « Néolithique récent » demeure méconnue.
C’est cette période intermédiaire qui a été l’objet de la table ronde d’Aix-en-Provence, réunissant plus de 70 chercheurs et étudiants de quatre pays, autour de 23 communications et plusieurs séries archéologiques caractéristiques pour un examen collectif.
Ce volume propose plusieurs approches concernant le cadre climatique et chronologique, les sites du sud-est de la France, les sites des régions voisines (Espagne du nord-est, Italie septentrionale), des approches thématiques (économie animale, outillages en matières dures animales, anthropologie)…
Les principaux sites du « Néolithique récent » du sud-est de la France sont présentés, complétés de plusieurs présentations de découvertes récentes, souvent inédites de la fin du Néolithique moyen au début du Néolithique final, entre la fin du cinquième millénaire et le début du troisième. Les différentes approches abordent tour à tour des aspects de l’évolution climatique, de la chronologie radiocarbone, de la stratigraphie, du mobilier archéologique (céramique, lithique, osseux…), mais aussi le début de la métallurgie, l’économie animale, les données anthropologiques…
Si toutes les questions relatives à cette transition ne sont pas encore résolues, ce large panorama du quatrième millénaire au travers de quatre pays, d’approches et de méthodes diverses, permet d’envisager la transition du Néolithique moyen au Néolithique final d’une façon renouvelée.
(Source : 4e de couv.)