Bibliogr. en fin de contributions

Quelles sont les solutions mises en œuvre pour préserver et valoriser le patrimoine archéologique? Ces réalisations sont-elles pérennes et compréhensibles par le public? Peut-on et faut-il valoriser tous les vestiges archéologiques mis au jour? Quels sont nos réussites et nos échecs en ce domaine? Quels sont les critères majeurs qui doivent être pris en compte pour envisager une valorisation d'un patrimoine archéologique? Doit-on établir une charte commune pour ces sites au-delà des grands principes qui valent pour la restauration, en particulier la charte de Venise? Faut-il envisager des mesures de protections juridiques spécifiques au patrimoine archéologique? Comment assurer la conservation et la valorisation d'un site archéologique sans empêcher la reprise à moyenne ou longue échéance des recherches, sachant que trop souvent la réalisation d'un programme de valorisation d'un site lui fait perdre du même coup sa valeur scientifique intrinsèque et devenir un lieu mémoriel? Voici quelques-unes des interrogations qui ont été soulevées dans les communications et les débats lors du colloque «Valorisation du patrimoine archéologique dans les Alpes et les régions méditerranéennes» tenu les 9, 10 et 11 septembre 2011 au Pavillon Safran de la Fondation Pierre Gianadda à Martigny (Suisse). Le présent volume constitue les actes de cette rencontre internationale qui s'inscrit elle-même dans une démarche de dialogue transfrontalier entre archéologues et responsables administratifs en charge des questions patrimoniales et archéologiques. (source : 4ème de couverture)