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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RD)68.URS.Koc.03 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | INRAP-ALS1-0000246 | |
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La page de titre porte en plus : « rapport d'évaluation ». Verso des feuillets blanc
Bibliogr. p. 43, notes bibliogr.
Le clocher roman tardif d'Urschenheim est célèbre pour les peintures murales de l'ancien chœur situé en rez-de-chaussée de la tour. A la demande de la CRMH, différents sondages ont été creusés à l'intérieur et autour de la tour afin d'essayer de déterminer les causes des dégradations de ces enduits. Il est apparu que la tour-chœur, datée des dernières décennies du XIIe siècle, occupe un terrain probablement vierge de toute construction antérieure. L'édifice fut érigé avec des matériaux récupérés sur un site gallo-romain (castra de Horbourg ou de Biesheim ?). Le sol du chœur fut construit sur un hérisson de moellons de basalte et de fragments de tegulae. La nef, placée à l'ouest de cette tour, était de petite dimension et son niveau de circulation était plus bas que le terrain environnant. Le bâtiment eut à souffrir d'un incendie à la suite duquel la tour fut rehaussée de deux niveaux. A cette époque (deuxième moitié du XIVe siècle ?), le monument fut doté d'éléments défensifs, notamment des archères à niches.
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