La page de titre porte en plus : "Rapport de fouille archéologique préventive"

Bibliogr. p. 11-13

Le site étudié se localise au nord-ouest d’Anse, éloigné de 1 km de la rive droite de la Saône, et sur le pied de pente des monts du Beaujolais. Frange orientale du Massif Central, les monts du Beaujolais sont principalement constitués de roches granitiques ou métamorphiques appartenant au socle primaire (hercynien).
D'ouest en est, six secteurs de fouilles ont été successivement ouverts, totalisant une superficie de 12 900 m2. La ténuité des vestiges est telle que moins d'une quinzaine de structures archéologiques ont été recensées pour l'ensemble des secteurs ouverts. Ces dernières sont pour la plupart très mal datées, faute de mobilier suffisamment caractéristique au plan typochronologique. Tout au plus, peut-on préciser pour ce secteur de la ZAC, l'existence d'un échelon culturel compris entre le Néolithique moyen et l'époque Moderne, comprenant des hiatus importants.
En effet, on retrouve ainsi sur le versant : des épandages de mobilier lithique (Néolithique Moyen Bourguignon) " associés " à des fragments d'amphore. Quelques aménagements (trous de piquets ; lambeaux de sole de cuisson...) ne pourront faire l'objet d'une datation. Dans la partie basse de l'emprise, les rares structures mises au jour (vidanges de foyer, fosse-silo...) se sont révélées être très pauvres en mobiliers et pour la plupart d'entre elles ne sauront être datées précisément (préhistoire récente, protohistoire ?). Un puits est à rattacher à l'Antiquité ; des réseaux de fossés, murs, drains, soit à l'Antiquité, soit à l'époque Moderne.