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Athée-sur-Cher (Indre-et-Loire), La Touche Morin, sites 32 et 37 (37 008 028 AH) : rapport de fouilles / Nicolas Fouillet ; avec la collaboration de Jérôme Bouillon, Nicolas Cayol, Fabrice Couvin... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2006 Description: 2 vol. (80 p., non paginé [68] p.) : ill., cartes, plans ; 30 cmCollection : Autoroute A85Langue: FrançaisPays: France Auteur principal: Fouillet, Nicolas, 1970-.... Autre auteur: Bouillon, Jérôme, Auteur; Couvin, Fabrice, Auteur; Cayol, Nicolas, Auteur, 19..-.... Résumé: Au terme de l'étude, trois principales périodes ont pu être individualisées : le Néolithique Moyen 2, la Protohistoire (La Tène Finale?) et le Haut-Empire pour lequel trois sous-périodes sont identifiées. La mise au jour d'une enceinte de la fin du Néolithique moyen 2 ou de la transition Néolithique moyen 2- Néolithique récent est une découverte exceptionnelle totalement imprévue. Des analyses par radiocarbone sont en cours de réalisation pour préciser la datation des vestiges. La période protohistorique est très mal représentée sur le site. Tout au plus une cinquantaine de tessons erratiques, dont certains sont attribuables à la Tène probablement finale, indiquent une occupation des lieux à cette période sans plus de précision. La majorité des vestiges archéologique mis au jour est datée du Haut-Empire. Deux systèmes d'enclos maçonnés et deux ensembles parcellaires orientés différemment constituent les éléments structurant du site antique. On peut distinguer trois principales périodes qui s'échelonnent sur environ deux siècles : de 60/70 ap. J.-C. au courant IIIe siècle. Il n'a pas été possible de caractériser précisément la nature de l'occupation pour l'époque antique. Il est cependant vraisemblable que cet établissement rural corresponde à une exploitation agricole. Les vestiges mobiliers, la céramique notamment, traduisent une occupation domestique, des rejets provenant d'habitats proches. L’état de conservation du site au Bas-Empire n'est pas connu. Cet établissement rural est-il complètement à l'état de ruine?, le parcellaire structure-t-il encore le paysage de "Touche Morin"? L'absence totale de vestiges médiévaux suggère que la récupération des maçonneries a eu lieu dès le Bas-Empire, sans laisser de témoins caractéristiques de cette activité.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 37.ATH.Fou.06 (1) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR1-00000002
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 37.ATH.Fou.06 (2) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR1-00000003

Bibliogr. p. 70-76

Au terme de l'étude, trois principales périodes ont pu être individualisées : le Néolithique Moyen 2, la Protohistoire (La Tène Finale?) et le Haut-Empire pour lequel trois sous-périodes sont identifiées. La mise au jour d'une enceinte de la fin du Néolithique moyen 2 ou de la transition Néolithique moyen 2- Néolithique récent est une découverte exceptionnelle totalement imprévue. Des analyses par radiocarbone sont en cours de réalisation pour préciser la datation des vestiges. La période protohistorique est très mal représentée sur le site. Tout au plus une cinquantaine de tessons erratiques, dont certains sont attribuables à la Tène probablement finale, indiquent une occupation des lieux à cette période sans plus de précision. La majorité des vestiges archéologique mis au jour est datée du Haut-Empire. Deux systèmes d'enclos maçonnés et deux ensembles parcellaires orientés différemment constituent les éléments structurant du site antique. On peut distinguer trois principales périodes qui s'échelonnent sur environ deux siècles : de 60/70 ap. J.-C. au courant IIIe siècle. Il n'a pas été possible de caractériser précisément la nature de l'occupation pour l'époque antique. Il est cependant vraisemblable que cet établissement rural corresponde à une exploitation agricole. Les vestiges mobiliers, la céramique notamment, traduisent une occupation domestique, des rejets provenant d'habitats proches. L’état de conservation du site au Bas-Empire n'est pas connu. Cet établissement rural est-il complètement à l'état de ruine?, le parcellaire structure-t-il encore le paysage de "Touche Morin"? L'absence totale de vestiges médiévaux suggère que la récupération des maçonneries a eu lieu dès le Bas-Empire, sans laisser de témoins caractéristiques de cette activité.

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