En ce qui concerne la parcelle H 1860, et bien qu'aucun élément ne soit à mettre en relation avec la nécropole protohistorique, on observe dans un premier temps un épandage de céramiques et de silex attribuables au Bronze Ancien Moyen. Ce dernier se concentre dans la partie nord-est de la parcelle, et il n'est pas certain que d'autres éléments archéologiques ne soient pas présents dans les autres tranchées, en raison de la difficulté rencontrée pour les observer.
La densité de ces vestiges demeure toutefois dificile à estimer. En effet, la répartition des éléments céramiques au regard de nos sondages montre une densité de quelques fragments au mètre carré, sur une épaisseur d'une trentaine de centimètres. Ils ne peuvent être rattachés à aucun niveau archéologique signficatif, ni même à des structures. L'étendue de cette zone ne peut guère excéder 2500 m² sur la parcelle H 1860.
Il est toutefois intéressant de préciser qu'une autre concentration de mobilier de même type et de même période a été découverte au nord-est de la parcelle, près du cours d'eau La Leyre, à moins de 200 m.
Il semble falloir attendre la période médiévale pour voir à noveau ce secteur habité. Il reste toutefois très modeste, avec une structure en creux d'un maximum de 84 m² correspondant probablement à un fonds de cabane et daté par carbone C14 de la première moitié du XIIe siècle. Cette structure nous paraît être assez isolée, et seul un trou de poteau (qui n'est pas forcément à mettre en relation avec celle-ci) a été observé à plus de 20 m. à l'est.
La présence de poutre calcinée en place dans le niveau supérieur laisse entrevoir une stratigraphie non perturbée, ce qui laisse envisager, en cas de fouille préventive, la possibilité d'obtenir des informations de qualité.