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Surgères (17), Eglise Notre-Dame : Rapport de fouilles / Jacques Roger, Eric Normand ; avec la collab. de Brigitte Véquaud, Fabrice Mandon, Serge Dalle
Rapport de fouille
Publication: Poitiers : Inrap GSO, 2003 Description: 1 vol. (91 p.) : 21 fig., ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Roger, Jacques, 1909-1984 Co-auteur: Normand, Eric Autre auteur: Mandon, Fabrice, Auteur; Dalle, Serge, Auteur; Véquaud, Brigitte, Auteur, 19..-.... Résumé: Les principaux résultats de cette intervention apportent de nouveaux éléments concernant la construction de l'édifice et l'occupation de ses abords. Seules 14 des 24 inhumations découvertes (plus deux ossuaires) ont pu être fouillées. Elles sont majoritairement représentées par des coffres en pierre à réserve tripartite ou monolithe (14 cas). Il a également été possible de mettre en évidence trois sarcophages morphologiquement antérieurs à la création de l'église, ainsi que sept inhumations en pleine terre, dont une au moins correspond à un cercueil cloué aujourd'hui disparu. Les dépôts funéraires découverts dans quelques tombes permettent de placer les inhumations au plus tôt à la fin du XIe siècle (fondation de l'église), les dernières ne semblant s'installer au plus tard qu'aux XIVe-XVe siècles. Toutefois, une forte proportion d'inhumations doit s'inscrire dans le XIIIe siècle. Cette fouille a également permis de mieux comprendre les soubassements de l'abside centrale. Enfin, la mise en évidence de l'utilisation fréquente de réemplois d'architecture dans la construction des coffres en pierre (parements, colonnettes engagées, fûts et base de colonnes, éléments de modénature) a permis de déterminer que ces derniers appartenaient à une construction d'époque romane, écartant de ce fait l'éventualité d'une provenance issue d'un édifice plus ancien ou des parties romanes détruites de l'église. Leur utilisation avant leur récupération à des fins funéraires permet de proposer comme origine une autre construction contemporaine à proximité du cimetière, peut-être en liaison avec des bâtiments conventuels (galerie de cloître ?).. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)17.SUR.Rog.03 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-AQT1-10510

Bibliogr. p. 54

Les principaux résultats de cette intervention apportent de nouveaux éléments concernant la construction de l'édifice et l'occupation de ses abords.
Seules 14 des 24 inhumations découvertes (plus deux ossuaires) ont pu être fouillées. Elles sont majoritairement représentées par des coffres en pierre à réserve tripartite ou monolithe (14 cas). Il a également été possible de mettre en évidence trois sarcophages morphologiquement antérieurs à la création de l'église, ainsi que sept inhumations en pleine terre, dont une au moins correspond à un cercueil cloué aujourd'hui disparu.
Les dépôts funéraires découverts dans quelques tombes permettent de placer les inhumations au plus tôt à la fin du XIe siècle (fondation de l'église), les dernières ne semblant s'installer au plus tard qu'aux XIVe-XVe siècles. Toutefois, une forte proportion d'inhumations doit s'inscrire dans le XIIIe siècle.

Cette fouille a également permis de mieux comprendre les soubassements de l'abside centrale.

Enfin, la mise en évidence de l'utilisation fréquente de réemplois d'architecture dans la construction des coffres en pierre (parements, colonnettes engagées, fûts et base de colonnes, éléments de modénature) a permis de déterminer que ces derniers appartenaient à une construction d'époque romane, écartant de ce fait l'éventualité d'une provenance issue d'un édifice plus ancien ou des parties romanes détruites de l'église. Leur utilisation avant leur récupération à des fins funéraires permet de proposer comme origine une autre construction contemporaine à proximité du cimetière, peut-être en liaison avec des bâtiments conventuels (galerie de cloître ?).

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