Au lieu-dit "Le port de Langon" l'exament précis de la succession sédimentaire sur six mètres de profondeur a montré l'importance des dépôts liésaux crues des ruisseaux bordant la parcelle. Par ailleurs, la découverte de quelques fragments de céramique moderne à -5,50 m a prouvé que ces limons se sont mis en place récemment. Enfin, le caractère extrèmement instable du secteur (érosion répétée des rives par les crues des ruisseaux) rend très improbablela conservation d'aménagements médiévaux ou antiques plus en profondeur.
Au lieu-dit "Mauco" (Langon), si certain sondages ont livré du mobilier protohistorique, aucun aménagement fossoyé n'a été découvert. De plus la répartition des fragments sur une faible surface, en bas de pente et au sein d'une couche visiblement colluviée permet de conclure que le site n'est pas en place.
Enfin, à Captieux, les sections 2 et 3 n'ont révélé aucune trace d'occupation humaine. La section 1 a permis de reconnaître trois concentrations de structures trés distantes les une sdes autres (150 à 200 m). Les élargissements pratiqués ont tous été négatifs. Les vestiges (essentiellement des trous de poteaux) sont très arasés et impossibles à dater, excepté le groupe de la tranchée 43 qui a fourni 64 tessons de céramique du Haut Moyen Age. Le cas de figure présenté par ces résultats rend leur interprétation des plus complexes. Ils sont extrèmement dispersés (sur plus de 400 m) et leur contemporanéité n'est pas attestée.
Il est évident qu'une phase d'évaluation consistant en un décapage général de la zone permettrait d'affiner l'interprétation. Toutefois étant donné le maillage serré des sondages et le caractère complètement négatif de 90% d'entre eux, il y a peu à espérer d'une telle opération.