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Ce diagnostic aura permis de révéler de nombreux vestiges archéologiques sur l'ensemble de la parcelle. Ils apparaissent sous 40 cm de terre végétale et de remblai de démolition pour la partie haute à l'est, et affleurent dans le tiers occidental.
Cet ensemble chronologiquement homogène confirme une occupation du Moyen Age entre le Xe et le XVe siècle.
Le fossé-douve signalé par le toponyme de la rue est attesté au nord et suit très certainement l'axe de la rue actuelle. Sa largeur totale reste toutefois inconnue. Ce fossé limite l'enceinte du bourg médiéval classique et correspond certainement également au fossé d'une basse-cour liée à l'occupation seigneuriale antérieure. Cette possibilité est confortée par la présence d'ubne aire de stockage matérialisée par une myriade de silos sur le reste de la parcelle. Proportionnellement au nombre de silos découverts dans les sondages, il peut être estimé entre 100 et 150 silos présents sur l'ensemble de la parcelle. Ce type d'installation répond à la volonté de mettre les réserves à l'abri de l'enceinte. Si des exemples identiques existent (Saint-Thomas de Connac, Barbier E., 2006), il faut rester prudent quant à cette interprétation attrayante. En effet, l'absence de relation stratigraphique entre les douves et les silos, et l'ingorance d el'étendue réelle de l'aire d'ensilage ne permettent aucune affirmation.
Toutefois, ce site s'inscrit pleinement dans les problématiques des aires d'ensilage médiévales. Une fouille de l'ensemble de la parcelle permettrait d'entrevoir les modes de gestion des réserves; les espèces cultivées, la culture matérielle et l'environnement immédiat.
Au sein de cet espace agraire vient s'implanter une importante structure en creux, qui reste pour l'instant non identifiée. Néanmoins, différentes fouilles (Ballarin, Pisany, 2007 ; Requi, l'Ourmède, 2002) d'aires d'ensilage rapportent la présence de fours associés aux silos. Cette éventualité serait également à vérifier lors d'une fouille.