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Taden, ZAC des Alleux : rapport de fouilles / Données présentées par Romuald Ferrette, Mathilde Dupré, Françoise Labaune-Jean... [et al.] ; avec la collaboration de Paul-André Besombes, Pierrick Leblanc, Arnaud Desfonds... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2008 Description: 1 vol. (257 p.) : 86 fig., annexes ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Ferrette, Romuald Co-auteur: Dupré, Mathilde ; Labaune-Jean, Françoise Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Leblanc, Pierrick, Auteur; Desfonds, Arnaud, Auteur Résumé: L'intérêt du site réside tout d'abord dans l'ampleur du bâtiment, plus de 1000m² au sol, et dans l'état de certains secteurs (thermes, triclinium, cuisine) qui ont autorisé une restitution infographique de l'ensemble dégagé. la villa prend son origine dans une construction sablière (phase I) qui est remplacé dès la fin du Ier siècle de notre ère par un édifice en soubassements en dur de taille modeste,dont le plan appartient à la famille des villae à galerie de façade (phase II) la construction adopte un plan en H et devient une courtyard villa où les espaces fonctionnels sont bien définis (phase IV). A l'inverse, le rôle de production de l'établissement ne semble pas entamé par cette dégradation, puisque un grand entrepôt est créé dans le même temps. Les deux dernières séquences sont caractérisés par la disparition du paysage de la villa des Alleux, dont l'emplacement est occupé par des champs délimités par des fossés et des talus parfois empierrés. Le mobilier céramique peu abondant est datable surtout du Ier siècle de notre ère. Sa rareté est un handicap dans la compréhension du site puisqu'il est impossible de saisir de manière satisfaisante l'évolution chronologique. L'étude des enduits peints recueillis dans la partie thermale montre que le décor est conforme aux modèles régionaux du IIe siècle et du suivant, et que les procédés techniques de réalisation sont similaires à d'autres exemples bretons. L'analyse architecturale de la villa de la phase IV démontre que la construction est le résultat d'un programme architectural rigoureux, utilisant le pied romain classique comme base métrique. La conservation des vestiges et le plan complet de la partie résidentielle autorise une restitution des volumes de l'édifice et la réalisation de coupes transversales, tout en esquissant une approche du système de circulation et une définition de la fonction des principaux espaces. D'une manière générale, la villa des Alleux est une construction de taille modeste par rapport à certaines courtyard villa de Bretagne.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé 22.TAD.FER.08(RF) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BR1-08193
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé 22.TAD.FER.08(RF) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BR1-09243

La page de titre porte en plus :" rapport final d'opération".

Bibliogr. p.238-240.

L'intérêt du site réside tout d'abord dans l'ampleur du bâtiment, plus de 1000m² au sol, et dans l'état de certains secteurs (thermes, triclinium, cuisine) qui ont autorisé une restitution infographique de l'ensemble dégagé. la villa prend son origine dans une construction sablière (phase I) qui est remplacé dès la fin du Ier siècle de notre ère par un édifice en soubassements en dur de taille modeste,dont le plan appartient à la famille des villae à galerie de façade (phase II) la construction adopte un plan en H et devient une courtyard villa où les espaces fonctionnels sont bien définis (phase IV). A l'inverse, le rôle de production de l'établissement ne semble pas entamé par cette dégradation, puisque un grand entrepôt est créé dans le même temps. Les deux dernières séquences sont caractérisés par la disparition du paysage de la villa des Alleux, dont l'emplacement est occupé par des champs délimités par des fossés et des talus parfois empierrés. Le mobilier céramique peu abondant est datable surtout du Ier siècle de notre ère. Sa rareté est un handicap dans la compréhension du site puisqu'il est impossible de saisir de manière satisfaisante l'évolution chronologique. L'étude des enduits peints recueillis dans la partie thermale montre que le décor est conforme aux modèles régionaux du IIe siècle et du suivant, et que les procédés techniques de réalisation sont similaires à d'autres exemples bretons. L'analyse architecturale de la villa de la phase IV démontre que la construction est le résultat d'un programme architectural rigoureux, utilisant le pied romain classique comme base métrique. La conservation des vestiges et le plan complet de la partie résidentielle autorise une restitution des volumes de l'édifice et la réalisation de coupes transversales, tout en esquissant une approche du système de circulation et une définition de la fonction des principaux espaces. D'une manière générale, la villa des Alleux est une construction de taille modeste par rapport à certaines courtyard villa de Bretagne.

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