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Dreux, "Ilot Viollette n°1", Rue des Embûches (Eure-et-Loir - Centre) : rapport de fouilles / Pascal Joyeux, Christophe Lebrun
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2006 Description: 2 vol. (96, 214 p.) : ill. en noir et en coul., 36 p. de pl. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Joyeux, Pascal Co-auteur: Lebrun, Christophe Résumé: Le site est installé dans la vallée de la Blaise, à environ 3 km de la confluence de la rivière avec l'Eure. Après le comblement d'un chenal est-ouest situé en partie sud du chantier, un marécage se forme, bordant la rivière qui se replie au nord. Durant la période gallo-romaine, la rive sud du cours d'eau est une prairie marécageuse, affectée au pacage et soumise à des inondations fréquentes. Durant le Haut Moyen Age, le site est mis en culture. Les plantes hydrophiles dominent, et le chanvre est très présent. Dans le même temps, au nord de la rivière, une occupation urbaine se développe. Le cours d'eau sert dès cette époque de limite entre la ville et sa campagne. A la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, le rempart urbain est construit (au nord, en dehors de l'emprise fouillée), laissant le chantier à l'extérieur des murs. L'enceinte est précédée d'un fossé (probablement double), et la rivière étudiée en partie nord du site est alors aménagée pour alimenter l'avant-fossé. Au sud se développent des dépôts d'inondation, qui servent de façon ponctuelle de dépotoir et peut-être de décharge urbaine. Le fossé, colmaté par l'apport de sédiments en milieu humide, est ensuite recreusé (XIIIe siècle), après un exhaussement général du niveau du sol de l'ordre de 0.30m. La rivière disparaît alors selon des modalités qui restent inconnues. Des constructions sont aménagées au sud, empiétant même sur la contrescarpe. Elles sont détruites au milieu du XIVe siècle, le fossé est comblé et un nouveau fossé est installé, en retrait vers le nord. Jusqu'au XVe siècle, le site est marqué par une succession de construction et de démolition d'un édifice dont les vestiges sont mal conservés. Il s'agit certainement d'un habitat civil d'un des faubourgs de la ville. Un élément dénote avec cette vision du bâti. Il s'agit des restes d'un vitrail peint. Le style et la technique indiquent une datation des XIIIe ou XIVe siècle. Sa découverte dans les décombres d'une maison détruite au XIV-XVe siècle laisse supposer la réutilisation d'un vitrail religieux dans un édifice civil médiéval. A la fin du XVIe siècle, après de nombreux dégâts dus aux différents sièges de la ville, le rempart est détruit, le fossé comblé, et les habitats du site ne sont plus rebâtis. L'espace est alors remblayé et peut-être transformé en jardin. Au début du XXe siècle, un lycée est construit (il prendra le nom de Maurice Viollette), qui n'est détruit qu'à la fin du siècle. Il est à l'origine d'importantes destructions de la stratification, en particulier pour la période médiévale..Note de contenu: Comprend : [Volume 1 : Texte] Volume 2 : Annexes Item type: Rapport de fouille
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Bibliogr. p. 58-59.

Comprend :
[Volume 1 : Texte]
Volume 2 : Annexes

Le site est installé dans la vallée de la Blaise, à environ 3 km de la confluence de la rivière avec l'Eure.
Après le comblement d'un chenal est-ouest situé en partie sud du chantier, un marécage se forme, bordant la rivière qui se replie au nord.
Durant la période gallo-romaine, la rive sud du cours d'eau est une prairie marécageuse, affectée au pacage et soumise à des inondations fréquentes. Durant le Haut Moyen Age, le site est mis en culture. Les plantes hydrophiles dominent, et le chanvre est très présent. Dans le même temps, au nord de la rivière, une occupation urbaine se développe. Le cours d'eau sert dès cette époque de limite entre la ville et sa campagne.
A la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, le rempart urbain est construit (au nord, en dehors de l'emprise fouillée), laissant le chantier à l'extérieur des murs. L'enceinte est précédée d'un fossé (probablement double), et la rivière étudiée en partie nord du site est alors aménagée pour alimenter l'avant-fossé. Au sud se développent des dépôts d'inondation, qui servent de façon ponctuelle de dépotoir et peut-être de décharge urbaine.
Le fossé, colmaté par l'apport de sédiments en milieu humide, est ensuite recreusé (XIIIe siècle), après un exhaussement général du niveau du sol de l'ordre de 0.30m. La rivière disparaît alors selon des modalités qui restent inconnues.
Des constructions sont aménagées au sud, empiétant même sur la contrescarpe. Elles sont détruites au milieu du XIVe siècle, le fossé est comblé et un nouveau fossé est installé, en retrait vers le nord.
Jusqu'au XVe siècle, le site est marqué par une succession de construction et de démolition d'un édifice dont les vestiges sont mal conservés. Il s'agit certainement d'un habitat civil d'un des faubourgs de la ville. Un élément dénote avec cette vision du bâti. Il s'agit des restes d'un vitrail peint. Le style et la technique indiquent une datation des XIIIe ou XIVe siècle. Sa découverte dans les décombres d'une maison détruite au XIV-XVe siècle laisse supposer la réutilisation d'un vitrail religieux dans un édifice civil médiéval.
A la fin du XVIe siècle, après de nombreux dégâts dus aux différents sièges de la ville, le rempart est détruit, le fossé comblé, et les habitats du site ne sont plus rebâtis.
L'espace est alors remblayé et peut-être transformé en jardin. Au début du XXe siècle, un lycée est construit (il prendra le nom de Maurice Viollette), qui n'est détruit qu'à la fin du siècle. Il est à l'origine d'importantes destructions de la stratification, en particulier pour la période médiévale.

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