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Commune de Cepoy (Loiret) "Chalat" : Site A 19 - M 1 : rapport de fouilles / Johann Blanchard (dir.) ; avec la participation de Céline Barthélémy, Marie-Pierre Chambon, Gabriel Dwrila [et al.]
Rapport de fouille
Appartient aux collections: Autoroute A19 - section Artenay-Courtenay
Publication: Orléans : SRA Centre, 2008 Description: 1 vol. (258 p.) : ill. en noir et coul. 38 fig. ; 30 cmCollection : Autoroute A19 - section Artenay-CourtenayLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Blanchard, Johann Autre auteur: Drwila, Gabriel, Auteur; Lusson, Dorothée, Auteur, 1977-....; Avellino, Elena, Auteur, 1961-....; Voeltzel, Bénédicte, Auteur, 19..-....; Poulle, Pascal, Auteur, 1965-....; Riquier, Sandrine, Auteur; Barthélemy-Sylvand, Céline, Auteur, 1973-....; Chambon, Marie-Pierre, Auteur, 19..-.... Résumé: Le site de Cepoy - Chalat a été décapé et fouillé sur 2,5 ha, en 2006, à l’occasion de la construction de la section Arthenay-Courtenay de l’autoroute A 19. Il a permis la découverte de vestiges mobiliers et immobiliers depuis La Tène ancienne jusqu’au XIXe siècle. Le substrat, de lecture très difficile, et la pauvreté du mobilier, posant de nombreux problèmes d’attribution, sont des limites non négligeables à cette étude. Les plus anciennes traces ne concernent que quelques tessons de céramique de La Tène ancienne hors contexte. Il est impossible d’émettre ici la moindre hypothèse. Un enclos d’habitat de La Tène finale a été décapé en quasi-totalité, permettant de le lier aux nombreuses problématiques actuelles sur ce type de site. Il s’agit vraisemblablement d’un enclos à plan en U, ouvert vers l’est, s’étendant sur 1,2 ha. La mixité probable des moyens employés pour entourer l’espace est peu courante, de même que la taille du fossé pose question. Des clôtures divisent l’espace interne en trois secteurs. La fonction dévolue à chacun ne peut qu’être suggérée, en raison de la pauvreté des éléments mobiliers et immobiliers et malgré la répartition visible entre types de structures. Un premier secteur au nord, est dominé par le bâtiment le plus imposant (100 m²), qu’il faut sans doute voir comme l’habitat du maître des lieux. L’espace est ensuite découpé en deux secteurs égaux, rappelant en cela les enclos bipartites. A l’est, une série de bâtiments s’organise autour d’un espace vide, présidé par le bâtiment principal. A l’ouest, se concentrent les fosses, aux fonctions indéfinies, mis à part un puits et deux fours domestiques. Les bâtiments sont moins nombreux. Les fonctions de toutes ces constructions ne peuvent toujours être déterminées. Elles se répartissent entre maisons, annexes, greniers (il n’y a pas de silos en raison de la nature du substrat), voire étable … . L’enclos a également été le témoin d’un acte particulier, dont la gestuelle se rapporte clairement à la tradition gauloise, avec la consommation de vin, bris et abandon des récipients sur place. Il est lié au monde cultuel, et dans ce cas peut-être funéraire. Ce type de vestiges commence seulement à être appréhendé en milieu domestique. L’enclos est ensuite réoccupé, sans qu’il soit possible de savoir s’il y a continuité d’occupation. Des traces ont été retrouvées jusqu’au IIe siècle ap. J-C. Le fossé d’enclos peut être encore en partie actif, et par endroits recreusé. Il est doublé à l’ouest. De nouveaux bâtiments, une dizaine, sont installés, évitant soigneusement les premiers. Il est possible de croire à une réoccupation opportuniste, peut-être longue, mais de peu de moyens, profitant d’un espace aménagé déserté. Enfin, trois tranchées de très grande taille ont été découvertes. Leur remplissage est très différent des autres structures du site, et les quelques tessons recueillis appartiennent à la période contemporaine. Il pourrait s’agir de tranchées de la guerre de 1870. Une bataille entre les armées française et prussienne a eu lieu le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande. Nous pourrions ici être face à des positions arrière.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) A19.CEP.Bla.08 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-IDF1-0003824
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)45. CEP. Bla. 08 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR2-0000042

Le site de Cepoy - Chalat a été décapé et fouillé sur 2,5 ha, en 2006, à l’occasion de la construction de la section Arthenay-Courtenay de l’autoroute A 19. Il a permis la découverte de vestiges mobiliers et immobiliers depuis La Tène ancienne jusqu’au XIXe siècle.
Le substrat, de lecture très difficile, et la pauvreté du mobilier, posant de nombreux problèmes d’attribution, sont des limites non négligeables à cette étude. Les plus anciennes traces ne concernent que quelques tessons de céramique de La Tène ancienne hors contexte. Il est impossible d’émettre ici la moindre hypothèse. Un enclos d’habitat de La Tène finale a été décapé en quasi-totalité, permettant de le lier aux nombreuses problématiques actuelles sur ce type de site. Il s’agit vraisemblablement d’un enclos à plan en U, ouvert vers l’est, s’étendant sur 1,2 ha. La mixité probable des moyens employés pour entourer l’espace est peu courante, de même que la taille du fossé pose question. Des clôtures divisent l’espace interne en trois secteurs. La fonction dévolue à chacun ne peut qu’être suggérée, en raison de la pauvreté des éléments mobiliers et immobiliers et malgré la répartition visible entre types de structures. Un premier secteur au nord, est dominé par le bâtiment le plus imposant (100 m²), qu’il faut sans doute voir comme l’habitat du maître des lieux. L’espace est ensuite découpé en deux secteurs égaux, rappelant en cela les enclos bipartites. A l’est, une série de bâtiments s’organise autour d’un espace vide, présidé par le bâtiment principal. A l’ouest, se concentrent les fosses, aux fonctions indéfinies, mis à part un puits et deux fours domestiques. Les bâtiments sont moins nombreux. Les fonctions de toutes ces constructions
ne peuvent toujours être déterminées. Elles se répartissent entre maisons, annexes, greniers (il n’y a pas de silos en raison de la nature du substrat), voire étable … . L’enclos a également été le témoin d’un acte particulier, dont la gestuelle se rapporte clairement à la tradition gauloise, avec la consommation de vin, bris et abandon des récipients sur place. Il est lié au monde cultuel, et dans ce cas peut-être funéraire. Ce type de vestiges commence seulement à être appréhendé en milieu domestique. L’enclos est ensuite réoccupé, sans qu’il soit possible de savoir s’il y a continuité d’occupation. Des traces ont été retrouvées jusqu’au IIe siècle ap. J-C. Le fossé d’enclos peut être encore en partie actif, et par endroits recreusé. Il est doublé à l’ouest. De nouveaux bâtiments, une dizaine, sont installés, évitant soigneusement les premiers. Il est possible de croire à une réoccupation opportuniste, peut-être longue, mais de peu de moyens, profitant d’un espace aménagé déserté. Enfin, trois tranchées de très grande taille ont été découvertes. Leur remplissage est très différent des autres structures du site, et les quelques tessons recueillis appartiennent à la période contemporaine. Il pourrait s’agir de tranchées de la guerre de 1870. Une bataille entre les armées française et prussienne a eu lieu le 28
novembre 1870 à Beaune-la-Rolande. Nous pourrions ici être face à des positions arrière.

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