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Perpignan, Chemin de Torremilà (Pyrénées-Orientales) : vestiges d'une occupation rurale d'époque romaine républicaine : rapport de fouilles / par Jérôme Kotarba ; avec les contributions de L. Fabre, M. del C. Machado Yanes, P. Verdin
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2010 Description: 1 vol. (75 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Kotarba, Jérôme, 19..-.... Autre auteur: Machado Yanes, María del Carmen, Auteur; Fabre, Laurent, 1966-...., Auteur; Verdin, Pascal, Auteur, 19..-.... Résumé: Cette opération a permis d'étudier quatre creusements quadrangulaires de plus ou moins grande dimension qui correspondent à des zones excavées dont le fond, tapissé de petits galets de la terrasse environnante, semble piétiné. Le mobilier qui s’y retrouve est homogène et comprend principalement des amphores italiques de type Dressel 1A. A proximité, un silo a été fouillé. Il est de forme ampoulaire et assez bien conservé, indiquant ainsi qu’il n’y a pas eu d’arasement conséquent de cette terrasse. Son comblement complexe comprend à sa base une petite couche qui pourrait correspondre au pourrissement de végétaux. L’étude des phytolites montre qu’il s’agit surtout de restes de feuilles. Ce rejet semble avoir brûlé et rougi fortement la paroi supérieure du silo. Ensuite ce sont des rejets volontaires de sédiment naturel ou anthropique qui rythment le comblement et l’effacement de cette cavité. Le mobilier céramique retrouvé dans cette structure est du même type que le précédent. On signalera que le sol acide de cette terrasse, présentant parfois des traces d’hydromorphie, a totalement dissout les ossements rejetés dans ces structures, et fortement dégradé les céramiques, notamment les plus fines ainsi que les modelées peu cuites. Sur ce site correspondant sans doute aux restes dégradés d’un petit habitat rural, on signalera l’emploi de dolia à pâte locale et à pâte à dégraissant volcanique, ainsi que de quelques tuiles à rebord importés d’Italie. L’étude anthracologique, réalisée sur trois séries, documente plusieurs milieux proches et/ou environnants dans lesquels des bois sont prélevés. La rareté des espèces ligneuses cultivées et la présence de taxons d’espaces ouverts pouvant être liés à des pâtures constituent deux données à valeur anthropique qu’il conviendra de comparer avec d’autres études sur des sites contemporains. Les fossés repérés en diagnostic et un ensemble cohérent de fosses de plantation appartiennent à une mise en culture du secteur à l’époque Moderne, voire un peu plus tardivement encore.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 66.PER.Kot.10 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0000735
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 66.PER.Kot.10 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR3-0000298

Bibliogr. p. 50-52

Cette opération a permis d'étudier quatre creusements quadrangulaires de plus ou moins grande dimension qui correspondent à des zones excavées dont le fond, tapissé de petits galets de la terrasse environnante, semble piétiné. Le mobilier qui s’y retrouve est homogène et comprend principalement des amphores italiques de type Dressel 1A. A proximité, un silo a été fouillé. Il est de forme ampoulaire et assez bien conservé, indiquant ainsi qu’il n’y a pas eu d’arasement conséquent de cette terrasse. Son comblement complexe comprend à sa base une petite couche qui pourrait correspondre au pourrissement de végétaux. L’étude des phytolites montre qu’il s’agit surtout de restes de feuilles. Ce rejet semble avoir brûlé et rougi fortement la paroi supérieure du silo. Ensuite ce sont des rejets volontaires de sédiment naturel ou anthropique qui rythment le comblement et l’effacement de cette cavité. Le mobilier céramique retrouvé dans cette structure est du même type que le précédent. On signalera que le sol acide de cette terrasse, présentant parfois des traces d’hydromorphie, a totalement dissout les ossements rejetés dans ces structures, et fortement dégradé les céramiques, notamment les plus fines ainsi que les modelées peu cuites. Sur ce site correspondant sans doute aux restes dégradés d’un petit habitat rural, on signalera l’emploi de dolia à pâte locale et à pâte à dégraissant volcanique, ainsi que de quelques tuiles à rebord importés d’Italie. L’étude anthracologique, réalisée sur trois séries, documente plusieurs milieux proches et/ou environnants dans lesquels des bois sont prélevés. La rareté des espèces ligneuses cultivées et la présence de taxons d’espaces ouverts pouvant être liés à des pâtures constituent deux données à valeur anthropique qu’il conviendra de comparer avec d’autres études sur des sites contemporains. Les fossés repérés en diagnostic et un ensemble cohérent de fosses de plantation appartiennent à une mise en culture du secteur à l’époque Moderne, voire un peu plus tardivement encore.

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