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Saint-Georges de Didonne, chemin de Margite : Bâtiments du Bronze Ancien et Nécropole Carolingienne : rapport de fouilles / Jacques Roger ; avec la collab. de Jérôme Rousseau, Philippe Forré, Brigitte Véquaud
Rapport de fouille
Publication: Poitiers : Inrap GSO, 2006 Description: 1 vol. (163 p.) : 62 fig., ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Roger, Jacques, 1909-1984 Autre auteur: Rousseau, Jérôme, Auteur, 19..-...., archéologue; Forré, Philippe, Auteur; Véquaud, Brigitte, Auteur, 19..-.... Résumé: L'intervention a révélé la présence de deux occupations distinctes. La première, placée chronologiquement à l'âge du Bronze ancien, se caractérise principalement par la présence de deux bâtiments naviformes de 11 mètres de long par 5 mètres de large. Orientés selon un axe est/ouest, ces derniers sont espacés d'une quinzaine de mètres. Ils se caractérisent par la présence de sablières basses perforées par de nombreux trous de poteaux. Des interruptions des tranchées de fondation invitent à y reconnaître par endroit des accès. Le mobilier archéologique, constitué principalement de fragments de céramique et d'éclats de silex retouchés, a été principalement retrouvé dans une fosse à l'entrée occidentale du second bâtiment. Enfin, cinq autres fosses longitudinales présentant la même orientation ont été associées à cette période : leur fonction nous demeure incomprise. Une longue phase d'inactivité a dû faire suite à l'abandon du site, et il faut vraisemblablement attendre la période gauloise ou antique pour qu'un large fossé parcellaire vienne recouper ce secteur, que l'on peut suivre sur une distance de plus de 110 mètres, selon un axe est/ouest. Ce dernier semble fonctionner avec deux fossés de même type mis au jour lors de l'évaluation du site. Ces trois fossés participent donc au maillage parcellaire de cette zone, et doivent probablement fonctionner en même temps. Au sud du parcellaire existant, on observe l'implantation d'une petite nécropole carolingienne, constituée de 37 sépultures. Ces dernières sont pour la plupart alignées, et ne montrent pas de recoupements. Les fosses taillées dans le terrain naturel présentent un ressaut périphérique pour maintenir une fermeture en matière périssable (planches de bois probablement). On remarquera toutefois que pour quelques unes d'entre elles, il a été possible de suggérer un couvercle en bâtière, comme en témoigne la position des pierres de calage. Son recrutement est constitué d'au moins dix-neuf sujets immatures, pour seulement dix adultes attestés et sept adolescents ou adultes. Cet ensemble de tombes est circonscrit dans un espace de 400 m² de forme triangulaire délimité au sud par un petit fossé de 20 m de long et à l'ouest par une limite en matière périssable (haie par exemple). Ce lieu sépulcral est isolé de toute occupation de la même période, les premiers indices ne pouvant être localisés à moins de 150 mètres. Sa période d'utilisation, entre la fin du VIIe s. et la fin du Xe siècle, semble s'intégrer dans cette période transitoire avant la mise en place des cimetières paroissiaux..Mots libres: Saint-Georges de Didonne . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)St-GEO.Rog.06 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-AQT1-10160

Bibliogr. p. 65-67

L'intervention a révélé la présence de deux occupations distinctes.
La première, placée chronologiquement à l'âge du Bronze ancien, se caractérise principalement par la présence de deux bâtiments naviformes de 11 mètres de long par 5 mètres de large. Orientés selon un axe est/ouest, ces derniers sont espacés d'une quinzaine de mètres. Ils se caractérisent par la présence de sablières basses perforées par de nombreux trous de poteaux. Des interruptions des tranchées de fondation invitent à y reconnaître par endroit des accès. Le mobilier archéologique, constitué principalement de fragments de céramique et d'éclats de silex retouchés, a été principalement retrouvé dans une fosse à l'entrée occidentale du second bâtiment. Enfin, cinq autres fosses longitudinales présentant la même orientation ont été associées à cette période : leur fonction nous demeure incomprise.
Une longue phase d'inactivité a dû faire suite à l'abandon du site, et il faut vraisemblablement attendre la période gauloise ou antique pour qu'un large fossé parcellaire vienne recouper ce secteur, que l'on peut suivre sur une distance de plus de 110 mètres, selon un axe est/ouest. Ce dernier semble fonctionner avec deux fossés de même type mis au jour lors de l'évaluation du site. Ces trois fossés participent donc au maillage parcellaire de cette zone, et doivent probablement fonctionner en même temps.
Au sud du parcellaire existant, on observe l'implantation d'une petite nécropole carolingienne, constituée de 37 sépultures. Ces dernières sont pour la plupart alignées, et ne montrent pas de recoupements. Les fosses taillées dans le terrain naturel présentent un ressaut périphérique pour maintenir une fermeture en matière périssable (planches de bois probablement). On remarquera toutefois que pour quelques unes d'entre elles, il a été possible de suggérer un couvercle en bâtière, comme en témoigne la position des pierres de calage. Son recrutement est constitué d'au moins dix-neuf sujets immatures, pour seulement dix adultes attestés et sept adolescents ou adultes. Cet ensemble de tombes est circonscrit dans un espace de 400 m² de forme triangulaire délimité au sud par un petit fossé de 20 m de long et à l'ouest par une limite en matière périssable (haie par exemple). Ce lieu sépulcral est isolé de toute occupation de la même période, les premiers indices ne pouvant être localisés à moins de 150 mètres. Sa période d'utilisation, entre la fin du VIIe s. et la fin du Xe siècle, semble s'intégrer dans cette période transitoire avant la mise en place des cimetières paroissiaux.

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