Bibliogr. p. 27-28

La longueur complète du mur interprété comme l’extrémité du quai du canal d’accès du port, en continuité avec la partie du quai en élévation, a pu être reconnue. Malgré la baisse du niveau de la nappe phréatique, la partie de l’ouvrage noyé n’a pu être totalement observée et l’ampleur du massif de soutènement en pierres sèches déterminée. Les prélèvements effectués sur le côté occidental de la maçonnerie n’ont pas confirmé la présence de la mer à cet endroit.
Par contre, les dépôts marins aperçus sur les flancs oriental et méridional de cet ouvrage témoignent que ces parties là étaient baignées par la mer. Les résultats d’analyses des prélèvements devraient pouvoir fournir des indications sur la période où le môle a cessé d’être battu par les vagues et où la passe s’est transformée en chenal. Ces faits concourent à faire de cette construction le môle du port, avec une passe à son extrémité sud.