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Saran, "ZAC du Champ Rouge : Phase 2" : [Rapport de diagnostic] / Sébastien Jesset ; [avec la collab. de] Céline Barthelemy-Sylvand, Marie Denise Dalayeun, Eric Frénée, Johannes Musch, Sandrine Riquier, Philippe Gillette, Tony Hamon, Philippe Ladureau
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2006 Description: 1 vol. (88 p. ) : ill. , plans ; 30 cm.Langue: FrançaisPays: France, PANTIN Auteur principal: Jesset, Sébastien Autre auteur: Dalayeun, Marie-Denise, Auteur; Musch, Johannes, Auteur; Gilette, Philippe, Auteur, 19..-....; Ladureau, Philippe, Auteur; Frénée, Eric, Auteur; Riquier, Sandrine, Auteur; Hamon, Tony, Auteur, 19..-....; Barthélemy-Sylvand, Céline, Auteur, 1973-.... Résumé: Le diagnostic de la ZAC du Champ Rouge offre avec ces nouveaux résultats l'opportunité de renouveler l'image que l'on avait jusqu'alors de l'occupation humaine sur ce secteur de Saran. Les premières traces humaines remontent au Néolithique ancien/Moyen. Cette occupation mal définie semble pouvoir se trouver vers le sud-ouest de l'emprise. Le Hallstatt ancien/moyen puis moyen/final se rencontre sur le promotoire sud. Les rares vestiges de cette période indiquent une situation périphérique de ces derniers avec un centre qui doit se situer sous la forêt. A La Tène finale (entre le IIe av. J.C. et l'époque augustéenne se met en place une série de 12 enclos répartis sur la moitié nord du diagnostic, associé à de vastes mares constituant des retenues d'eau temporaires. Cette occupation majeure perçue sur une trentaine d'hectares, accroché au flanc sud du promontoire nord et sur le promontoire sud pourrait correspondre à 4 ou 5 unités d'exploitation séparées par des champs, des espaces boisés et des zones basses régulièrement envahis par les eaux. Deux d'entre elles accueillent des structures de type fosses et trous de poteaux avec principalement du mobilier céramique associé (amphore et céramique commune) et des fragments de meules. Le caractère exact de cette occupation nous échappe cependant. L'absence de terre cuite correspondant à des éléments de couverture permet d'envisager des constructions en matériaux périssables. Au Ier siècle, l'occupation se retranche à l'est et doit se trouver principalement hors emprise. Une autre exploitation se trouve plus au sud, sous le bois. Elle a été partiellement explorée par la fouille de la ZAC des Vergers. La période carolingienne est reconnue au sud, avec la suite du site mis au jour en 2000 sur la fouille de la ZAC des Vergers. La fréquence des céramiques de stockage et ratés de cuissons permet d'envisager la présence de fours très proches peut-être sur l'emprise même. La période médiévale n'est attestée qu'au travers de chemins et fossés pouvant séparer les espaces mis en valeur, de la forêt. La mise en culture à la période contemporaine de ce secteur est réalisée entre 1812 et 1932. Un épisode de la seconde guerre mondiale a enfin marqué le territoire avec la mise en évidence de trous d'hommes dans le quart nord-ouest du terrain diagnostiqué, vraisemblablement en liaison avec l'arrivée des Alliés sur Orléans à la mis-août 1944.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)45. SAR. Jes. 06 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR2-0001654

Le diagnostic de la ZAC du Champ Rouge offre avec ces nouveaux résultats l'opportunité de renouveler l'image que l'on avait jusqu'alors de l'occupation humaine sur ce secteur de Saran.
Les premières traces humaines remontent au Néolithique ancien/Moyen. Cette occupation mal définie semble pouvoir se trouver vers le sud-ouest de l'emprise.
Le Hallstatt ancien/moyen puis moyen/final se rencontre sur le promotoire sud. Les rares vestiges de cette période indiquent une situation périphérique de ces derniers avec un centre qui doit se situer sous la forêt.
A La Tène finale (entre le IIe av. J.C. et l'époque augustéenne se met en place une série de 12 enclos répartis sur la moitié nord du diagnostic, associé à de vastes mares constituant des retenues d'eau temporaires. Cette occupation majeure perçue sur une trentaine d'hectares, accroché au flanc sud du promontoire nord et sur le promontoire sud pourrait correspondre à 4 ou 5 unités d'exploitation séparées par des champs, des espaces boisés et des zones basses régulièrement envahis par les eaux. Deux d'entre elles accueillent des structures de type fosses et trous de poteaux avec principalement du mobilier céramique associé (amphore et céramique commune) et des fragments de meules. Le caractère exact de cette occupation nous échappe cependant. L'absence de terre cuite correspondant à des éléments de couverture permet d'envisager des constructions en matériaux périssables.
Au Ier siècle, l'occupation se retranche à l'est et doit se trouver principalement hors emprise. Une autre exploitation se trouve plus au sud, sous le bois. Elle a été partiellement explorée par la fouille de la ZAC des Vergers.
La période carolingienne est reconnue au sud, avec la suite du site mis au jour en 2000 sur la fouille de la ZAC des Vergers. La fréquence des céramiques de stockage et ratés de cuissons permet d'envisager la présence de fours très proches peut-être sur l'emprise même.
La période médiévale n'est attestée qu'au travers de chemins et fossés pouvant séparer les espaces mis en valeur, de la forêt.
La mise en culture à la période contemporaine de ce secteur est réalisée entre 1812 et 1932. Un épisode de la seconde guerre mondiale a enfin marqué le territoire avec la mise en évidence de trous d'hommes dans le quart nord-ouest du terrain diagnostiqué, vraisemblablement en liaison avec l'arrivée des Alliés sur Orléans à la mis-août 1944.

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