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Louvaines (Maine-et-Loire), La Jaillette : rapport de diagnostic / J.-Y. Langlois ; avec la collaboration de E. Mare, F. Mélec, E. Coffineau... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2004 Description: 1 vol. (14 p. - 28 p. de pl.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Langlois, Jean-Yves Autre auteur: Maré, Eric de, Auteur, 1910-2002; Melec, Frédéric, Auteur; Coffineau, Emmanuelle, Auteur, 19..-.... Résumé: Le projet de restauration du cloître et de l’aile orientale des bâtiments claustraux du prieuré de La Jaillette à Louvaines a entraîné une campagne de sondages archéologiques sur une semaine. Le monastère a été fondé en 1194 à son retour de croisade par Geoffroy Lostoir, seigneur de la Jaillette. Rattaché aux chanoines réguliers de Saint-Augustin, dépendant de l’abbaye de Mélinais, il était désservi par six religieux. En 1607, il est cédé aux jésuites de la Flèche. C’est à cette époque qu’il perd sa vocation de couvent pour ne conserver que la fonction paroissiale. Vendu comme Bien National, les bâtiments conventuels sont transformés en ferme. Les bâtiments claustraux sont actuellement constitués de l’église, de la sacristie, d’un corps de logis et d’un mur de clôture. Seule la galerie méridionale est encore en élévation. Elle est contrefortée par de forts massifs de maçonnerie incluant des éléments du cloître en remploi. Les sondages ont montré aussi bien dans la salle du chapitre que dans le cloître que les niveaux de surface sont très mal conservés, jusqu’à leur complète disparition par endroit. Seules sont intactes les structures en creux, dont la plupart sont très vraisemblablement des sépultures. C’est le cas dans la salle du chapitre où six fosses sont visibles. Un sondage pratiqué dans l’une d’elles, sans doute réutilisée, à livré les restes de deux ou trois pots à encens, datables du XIIIe-XIVe siècle. Le dernier aspect de cette évaluation est la mise en lumière de la complexité de l’histoire du bâti qui n’a pu ici qu’être abordée et qui est menacé par la restauration..Note de contenu: Etude céramique par E. Coffineau, étude historique par S. Garçon.Mots libres: Louvaines -- chapitre . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 49.LOU.Lan.04 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PDL1-0000536

Bibliogr. p. 13

Etude céramique par E. Coffineau, étude historique par S. Garçon.

Le projet de restauration du cloître et de l’aile orientale des bâtiments claustraux du prieuré de La Jaillette à Louvaines a entraîné une campagne de sondages archéologiques sur une semaine. Le monastère a été fondé en 1194 à son retour de croisade par Geoffroy Lostoir, seigneur de la Jaillette. Rattaché aux chanoines réguliers de Saint-Augustin, dépendant de l’abbaye de Mélinais, il était désservi par six religieux. En 1607, il est cédé aux jésuites de la Flèche. C’est à cette époque qu’il perd sa vocation de couvent pour ne conserver que la fonction paroissiale. Vendu comme Bien National, les bâtiments conventuels sont transformés en ferme. Les bâtiments claustraux sont actuellement constitués de l’église, de la sacristie, d’un corps de logis et d’un mur de clôture. Seule la galerie méridionale est encore en élévation. Elle est contrefortée par de forts massifs de maçonnerie incluant des éléments du cloître en remploi. Les sondages ont montré aussi bien dans la salle du chapitre que dans le cloître que les niveaux de surface sont très mal conservés, jusqu’à leur complète disparition par endroit. Seules sont intactes les structures en creux, dont la plupart sont très vraisemblablement des sépultures. C’est le cas dans la salle du chapitre où six fosses sont visibles. Un sondage pratiqué dans l’une d’elles, sans doute réutilisée, à livré les restes de deux ou trois pots à encens, datables du XIIIe-XIVe siècle. Le dernier aspect de cette évaluation est la mise en lumière de la complexité de l’histoire du bâti qui n’a pu ici qu’être abordée et qui est menacé par la restauration.

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