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Le Langon (Vendée), Rue de l'Industrie : rapport de diagnostic / Marie-Laure Hervé ; avec la collaboration de Lionel Pirault
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2006 Description: 1 vol. (27 p.-21 p. de pl.) : ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Hervé-Monteil, Marie-Laure, archéologue Autre auteur: Pirault, Lionel, Auteur Résumé: Le diagnostic réalisé au sud du bourg du Langon, rue de l’Industrie, a permis de mettre en évidence un ensemble de constructions d’époque gallo-romaine ainsi que des niveaux qualifiés de « dépôts cendreux » en liaison avec une exploitation salicole protohistorique. Les niveaux les plus anciens correspondent à des dépôts cendreux qui se caractérisent par une succession de rejets incluant des fragments de terre cuite, de barquettes, de piliers et de charbons de bois, reconnus sur une puissance totale de 0,30 m. Leur mode de dépôt apparaît très ordonné, sous la forme d’une alternance très régulière de niveaux chargés en éléments de terre cuite et de niveaux sableux formant des dômes réguliers. De plus, les artefacts collectés sont de grande dimension notamment en ce qui concerne les piliers dont plusieurs sont quasi entiers. Durant l’Antiquité, le site est ensuite urbanisé. Plusieurs constructions et creusements ont été reconnus. Ces éléments sont stratifiés et sont à relier à différents états, puisque des recoupements stratigraphiques ont été observés en plusieurs points. On citera notamment la présence d’un vaste creusement ou dépression comblée par une alternance de niveaux d’huîtres, de sable et de blocs formant en surface des dépôts concentriques, sur laquelle s’installe un ensemble de constructions dont des probables bases de piliers. Les constructions apparaissent sous la forme de murs maçonnés dont la plupart ont seulement fait l’objet d’une observation en surface. Un sondage profond pratiqué au droit de l’un d’eux laisse toutefois présumer d’un bon état de conservation puisqu’il est préservé sur 0,70 m de hauteur fondation comprise. Une surface de circulation marquée par un niveau empierré a également été repérée (sol ou niveau de roulement). La vision très partielle du plan ne permet pas de définir la nature exacte de ces aménagements qui occupent l’ensemble de la parcelle. Enfin, l’ensemble de ces vestiges construits est scellé par des niveaux, de démolition ou de dépotoir, dans lesquels une quantité importante d’huîtres, dont un certain nombre en connexion, a été reconnue.. Item type: Rapport de fouille

Bibliogr. p. 20

Le diagnostic réalisé au sud du bourg du Langon, rue de l’Industrie, a permis de mettre en évidence un ensemble de constructions d’époque gallo-romaine ainsi que des niveaux qualifiés de « dépôts cendreux » en liaison avec une exploitation salicole protohistorique. Les niveaux les plus anciens correspondent à des dépôts cendreux qui se caractérisent par une succession de rejets incluant des fragments de terre cuite, de barquettes, de piliers et de charbons de bois, reconnus sur une puissance totale de 0,30 m. Leur mode de dépôt apparaît très ordonné, sous la forme d’une alternance très régulière de niveaux chargés en éléments de terre cuite et de niveaux sableux formant des dômes réguliers. De plus, les artefacts collectés sont de grande dimension notamment en ce qui concerne les piliers dont plusieurs sont quasi entiers. Durant l’Antiquité, le site est ensuite urbanisé. Plusieurs constructions et creusements ont été reconnus. Ces éléments sont stratifiés et sont à relier à différents états, puisque des recoupements stratigraphiques ont été observés en plusieurs points. On citera notamment la présence d’un vaste creusement ou dépression comblée par une alternance de niveaux d’huîtres, de sable et de blocs formant en surface des dépôts concentriques, sur laquelle s’installe un ensemble de constructions dont des probables bases de piliers. Les constructions apparaissent sous la forme de murs maçonnés dont la plupart ont seulement fait l’objet d’une observation en surface. Un sondage profond pratiqué au droit de l’un d’eux laisse toutefois présumer d’un bon état de conservation puisqu’il est préservé sur 0,70 m de hauteur fondation comprise. Une surface de circulation marquée par un niveau empierré a également été repérée (sol ou niveau de roulement). La vision très partielle du plan ne permet pas de définir la nature exacte de ces aménagements qui occupent l’ensemble de la parcelle. Enfin, l’ensemble de ces vestiges construits est scellé par des niveaux, de démolition ou de dépotoir, dans lesquels une quantité importante d’huîtres, dont un certain nombre en connexion, a été reconnue.

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