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Fortifier la ville médiévale et moderne : les fouilles du tramway : Alpes-Maritimes, Nice, Pont Vieux et Square Toja. Tome IV. archives et synthèses / sous la direction de Marc Bouiron, Karine Monteil et Grégory Vacassy ; par Philippe Rigaud, Eric Guilloteau, Hervé Barelli [et al.]
Rapport de fouille
Appartient au périodique : Fortifier la ville médiévale et moderne : les fouilles du tramway, Texte imprimé, Nîmes, Inrap MED, Alpes-Maritimes, Nice, Pont Vieux et Square Toja, 6 vol. (395, 298, 234 p.)
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2010 Description: 1 vol. (160 p.) : couv. ill.,ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Bouiron, Marc, 1965-.... Co-auteur: Vacassy, Grégory ; Monteil, Karine, 19..-.... Autre auteur: Rigaud, Philippe, Auteur, 1952-....; Guilloteau, Éric, 1967-...., Auteur; Barelli, Hervé, Auteur, 1961-.... Résumé: Les données d'archives couplées à l'iconographie ancienne permettent d'appréhender l'évolution de la fortification, depuis la porte dans l'enceinte médiévale jusqu'au dernier état de la fortification bastionnée avant sa démolition par Louis XIV. La ville de Nice a conservé peu d'archives médiévales ce qui ne permet pas de suivre facilement les phases de construction de l'enceinte. La première mention de la porte des Augustins (porte Pairolière), ne date que de 1323, date à laquelle, Robert Ier d'Anjou demande un rapport sur l'état des fortifications des villes maritimes du Comté. La description des fortifications niçoises, assez précise, signale simplement la nécessité d'en renforcer la porte en bois proprement dite. La première apparition de la dénomination "porte Pairolière" se rencontre en 1361. Cette entrée urbaine joue un rôle important dans l'activité économique, politique et militaire de la cité. Placée au nord, elle est l'une des trois portes principales permettant l'accès en ville en venant des routes de Turin et de Villefranche. Cette nouvelle étude d'archives a permis d'approfondir certaines pistes engagées au moment du diagnostic : la découverte de textes supplémentaires, mais surtout d'une nouvelle iconographie, a permis de mieux comprendre et dater les évolutions de la fortification. Si l'évolution médiévale est peu perceptible, les transformations du XVIe s. apparaissent de mieux en mieux documentées. Elles révèlent le rôle fondamental de Nice à cette période dans la tentative de l'Etat savoyard pour s'imposer sur la scène européenne. Les différents relevés stratigraphiques, l'iconographie et les textes étudiés lors de cette fouille fournissent des éléments d'informations sur l'activité hydrologique du Paillon lors du Petit Âge Glaciaire. A l'échelle pluri-décennale, celle-ci apparaît relativement synchrone de celle des autres organismes régionaux (torrents alpins, Durance, Ubaye). La torrentialité apparaît comme un phénomène paradoxal de la saison sèche estivale et s'épanouit pleinement lors de la fin du Petit Âge Glaciaire lorsque les totaux pluviométriques étaient inférieurs à ceux d'aujourd'hui. Les crises de torrentialité, recensées depuis le début du XVIIIe s., traduisent une augmentation de la fréquence des épisodes orageux sur des sols dégradés par une pression démographique à son apogée.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-2718
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 06.NIC.Bou.10 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PACA-0000078

Bibliogr. en fin de chapitres.

Les données d'archives couplées à l'iconographie ancienne permettent d'appréhender l'évolution de la fortification, depuis la porte dans l'enceinte médiévale jusqu'au dernier état de la fortification bastionnée avant sa démolition par Louis XIV. La ville de Nice a conservé peu d'archives médiévales ce qui ne permet pas de suivre facilement les phases de construction de l'enceinte. La première mention de la porte des Augustins (porte Pairolière), ne date que de 1323, date à laquelle, Robert Ier d'Anjou demande un rapport sur l'état des fortifications des villes maritimes du Comté. La description des fortifications niçoises, assez précise, signale simplement la nécessité d'en renforcer la porte en bois proprement dite. La première apparition de la dénomination "porte Pairolière" se rencontre en 1361. Cette entrée urbaine joue un rôle important dans l'activité économique, politique et militaire de la cité. Placée au nord, elle est l'une des trois portes principales permettant l'accès en ville en venant des routes de Turin et de Villefranche. Cette nouvelle étude d'archives a permis d'approfondir certaines pistes engagées au moment du diagnostic : la découverte de textes supplémentaires, mais surtout d'une nouvelle iconographie, a permis de mieux comprendre et dater les évolutions de la fortification. Si l'évolution médiévale est peu perceptible, les transformations du XVIe s. apparaissent de mieux en mieux documentées. Elles révèlent le rôle fondamental de Nice à cette période dans la tentative de l'Etat savoyard pour s'imposer sur la scène européenne.
Les différents relevés stratigraphiques, l'iconographie et les textes étudiés lors de cette fouille fournissent des éléments d'informations sur l'activité hydrologique du Paillon lors du Petit Âge Glaciaire. A l'échelle pluri-décennale, celle-ci apparaît relativement synchrone de celle des autres organismes régionaux (torrents alpins, Durance, Ubaye). La torrentialité apparaît comme un phénomène paradoxal de la saison sèche estivale et s'épanouit pleinement lors de la fin du Petit Âge Glaciaire lorsque les totaux pluviométriques étaient inférieurs à ceux d'aujourd'hui. Les crises de torrentialité, recensées depuis le début du XVIIIe s., traduisent une augmentation de la fréquence des épisodes orageux sur des sols dégradés par une pression démographique à son apogée.

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