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Seyssins (Isère) Pré Nouvel Est - Tranche 1 : rapport de diagnostic / sous la direction de Pascale Réthoré ; avec la collaboration de Fabien Isnard
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2010 Description: 1 vol. (119 p.) : ill. en coul., cartes, plans (26 fig.), couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Conjard-Réthoré, Pascale, 19..-.... Autre auteur: Isnard, Fabien, 19.., Auteur Résumé: Cette opération de diagnostic aura permis de mieux comprendre l’évolution géomorphologique du vallon. Celle-ci apparaît très complexe et les 8 phases proposées par l’étude géomorphologique restent assez schématique. La complexité de la sédimentation tient essentiellement aux phénomènes de glissements de terrain qui semblent s’être opérés dès l’âge du bronze. Les sédiments apparaissent fragiles, certainement dès qu’ils sont à nu, sur ce socle géologique lui aussi assez fragile. Néanmoins, à une quarantaine de mètres de l’actuel ruisseau des Boutonnières, le bas de pente du vallon a conservé la présence sur une bande plus ou moins continue d’une dizaine de mètres de large, d’un paléosol daté de la fin de l’âge du Bronze 3, début de l’âge du Fer. Seule la zone nord de ce bas de pente a permis de vérifier une occupation construite, avec trous de poteau, fosses et foyer s’étalant sur quelques 300 m² datée de cette période. La pente elle-même du Rocher de Comboire a livré quelques tessons et une monnaie du IIIe siècle sans qu’une occupation tangible puisse s’y rapporter. A l’opposé, en rive gauche du ruisseau des Boutonnières mais en rive droite du ruisseau de Cossey, au pied du massif du Vercors, la butte morainique qui se détache le long de l’actuelle départementale a trouvé un début de réponse quant à sa fonction : il s’agit d’une motte castrale. Une fosse silo, des empierrements témoins de solins de construction rustique, attestent l’occupation du site autour de l’an Mil. Cette butte a-t-elle été construite par l’homme avec l’apport de matériaux issus des moraines environnantes ? Les ruisseaux qui drainent ce vallon ont-ils été aménagés à des fins défensives autour de la motte ? La fosse silo appartient-elle à une ère d’ensilage plus vaste qui se développerait plus à l’est ? Les empierrements correspondent-ils vraiment à un bâti ? L’ensemble de ces structures est-il inséré dans la basse-cour de la motte castrale ? Y a-t-il une structure défensive de type enceinte à laquelle pourrait appartenir le bloc taillé mis au jour par le propriétaire du terrain dans ce secteur mais en limite de parcelle ? Le diagnostic apporte plus de questions qu’il n’en résout..Mots libres: Seyssins (Isère) . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD).38.SEY.Rét.10 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA1-0001106
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD).38.SEY.Rét.10 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA2-0000260

Bibliogr. p. 63

Cette opération de diagnostic aura permis de mieux comprendre l’évolution géomorphologique du vallon. Celle-ci apparaît très complexe et les 8 phases proposées par l’étude géomorphologique restent assez schématique. La complexité de la sédimentation tient essentiellement aux phénomènes de glissements de terrain qui semblent s’être opérés dès l’âge du bronze. Les sédiments apparaissent fragiles, certainement dès qu’ils sont à nu, sur ce socle géologique lui aussi assez fragile. Néanmoins, à une quarantaine de mètres de l’actuel ruisseau des Boutonnières, le bas de pente du vallon a conservé la présence sur une bande plus ou moins continue d’une dizaine de mètres de large, d’un paléosol daté de la fin de l’âge du Bronze 3, début de l’âge du Fer. Seule la zone nord de ce bas de pente a permis de vérifier une occupation construite, avec trous de poteau, fosses et foyer s’étalant sur quelques 300 m² datée de cette période. La pente elle-même du Rocher de Comboire a livré quelques tessons et une monnaie du IIIe siècle sans qu’une occupation tangible puisse s’y rapporter. A l’opposé, en rive gauche du ruisseau des Boutonnières mais en rive droite du ruisseau de Cossey, au pied du massif du Vercors, la butte morainique qui se détache le long de l’actuelle départementale a trouvé un début de réponse quant à sa fonction : il s’agit d’une motte castrale. Une fosse silo, des empierrements témoins de solins de construction rustique, attestent l’occupation du site autour de l’an Mil. Cette butte a-t-elle été construite par l’homme avec l’apport de matériaux issus des moraines environnantes ? Les ruisseaux qui drainent ce vallon ont-ils été aménagés à des fins défensives autour de la motte ? La fosse silo appartient-elle à une ère d’ensilage plus vaste qui se développerait plus à l’est ? Les empierrements correspondent-ils vraiment à un bâti ? L’ensemble de ces structures est-il inséré dans la basse-cour de la motte castrale ? Y a-t-il une structure défensive de type enceinte à laquelle pourrait appartenir le bloc taillé mis au jour par le propriétaire du terrain dans ce secteur mais en limite de parcelle ? Le diagnostic apporte plus de questions qu’il n’en résout.

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