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Montélimar (Drôme) Daurelle - ZI sud : rapport de diagnostic / sous la direction de Eric Durand ; par Bertrand Moulin, Frédérique Thiercellin-Ferber, Sylvie Saintot
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2011 Description: 1 vol. (151 p.) : ill. en coul., cartes, plans (42 fig.), couv. ill. en noir ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Durand, Éric, 1970-.... Autre auteur: Moulin, Bertrand, 1972-....; Saintot, Sylvie, 19..-....; Thiercelin-Ferber, Frédérique, 19..-.... Résumé: Dans la lignée des opérations Inrap limitrophes (diagnostic Treffort 2002 et fouille Jallet 2003) réalisées sur environ 8 ha, le diagnostic archéologique réalisé en 2011 au lieu-dit Daurelle (Montélimar, Drôme) a permis de préciser l’extension méridionale du complexe chasséen de Fortuneau-Daurelle. Le site se trouve sur la basse terrasse fluvio-glaciaire de Saint-James-Les Blaches, mise en place par le Rhône au Würm ancien. Il est caractérisé par une séquence stratigraphique variant d’est en ouest selon une paléotopographie vallonnée alternant talwegs colmatés et buttes sableuses. Des restes de la semelle de « paléosols » ont été observés dans lesquels s’inscrivent des niveaux chasséens, notamment dans les paléovallons. Outre quelques rares fragments roulés de tegula gallo-romaine inclus dans le sommet de la séquence stratigraphique, une seule période chronoculturelle a été mise en évidence : le Néolithique moyen, Chasséen récent. Excepté deux phases (?) d’épandage d’artefacts, niveau d’abandon, de démantèlement et/ou surface de circulation (?) qui ont formellement servi d’encaissant et de scellement pour les structures en creux, aucun sol archéologique stricto sensu n’a été observé. Seuls subsistent donc les restes de 28 structures en creux dont les niveaux d’ouverture ont totalement disparu qui complètent ainsi le riche corpus du site du Gournier. 7 empierrements, 7 fosses type silos, 2 fosses en cuvette, 5 fosses de typologie indéterminée, 4 trous de poteau ou anomalies sédimentaires (AS), 2 fosses ou anomalies sédimentaires, ont ainsi été mis au jour. Leur état de conservation et la nécessité de respecter les délais d’intervention ont conduit à ne fouiller à moitié que 12 de ces structures. A une exception près, toutes les structures en creux ne présentent qu’un seul remplissage, témoin d’un comblement rapide et d’une probable occupation courte pendant le Chasséen récent. Le corpus céramique (1014 tessons) provient de 23 sondages (étude F. Thiercelin-Ferber). Il présente une fragmentation importante liée au décapage mécanique, mais aussi à l’induration du sédiment. 15 structures (fosses et rares empierrements) ont livré du mobilier. Plus de la moitié des fragments (649 tessons soit 64 % du total) a aussi été retrouvé dans un niveau de démantèlement-abandon du site. Les éléments typologiques (coupe en calotte à sillon interne, petite jarre à languette, grande jarre de stockage et écuelles carénées) sont homogènes et tout à fait distinctifs du Chasséen rhodanien récent (Néolithique moyen 2), se situant probablement entre 3900 et 3700 av. J.-C. 98 éléments lithiques correspondant à 23 outils et à 75 éléments de débitage ont été mis au jour sur le site (étude S. Saintot). Le silex bédoulien (Provence) compose 85% du matériel lithique. Les outils sur éclat comptent un denticulé, une pièce esquillée, un grattoir sur éclat de mise en forme et un grattoir double. Deux flancs de nucléus à lamelle et un éclat chauffé signalent qu’une partie du débitage est réalisée sur place. Deux fragments de nucléus forme semi-conique, préalablement chauffés, appartiennent au style du Chasséen ancien. Les outils aménagés sur lamelles se limitent à une faucille, un perçoir, un burin et à un foret. L’approche technologique des lamelles met en évidence la prédominance d’un débitage de style récent par rapport à un débitage de style ancien. Seul le mobilier lithique d’une fosse multiphasée regroupant un ensemble de supports de style ancien témoigne qu’une phase plus ancienne au cours du Chasséen récent est présente sur ce site et confirme donc les données chrono-stratigraphiques observées ponctuellement..Mots libres: silex bédoulien . Item type: Rapport de fouille

Bibliogr. p. 65-67

Dans la lignée des opérations Inrap limitrophes (diagnostic Treffort 2002 et fouille Jallet 2003) réalisées sur environ 8 ha, le diagnostic archéologique réalisé en 2011 au lieu-dit Daurelle (Montélimar, Drôme) a permis de préciser l’extension méridionale du complexe chasséen de Fortuneau-Daurelle.

Le site se trouve sur la basse terrasse fluvio-glaciaire de Saint-James-Les Blaches, mise en place par le Rhône au Würm ancien. Il est caractérisé par une séquence stratigraphique variant d’est en ouest selon une paléotopographie vallonnée alternant talwegs colmatés et buttes sableuses. Des restes de la semelle de « paléosols » ont été observés dans lesquels s’inscrivent des niveaux chasséens, notamment dans les paléovallons.

Outre quelques rares fragments roulés de tegula gallo-romaine inclus dans le sommet de la séquence stratigraphique, une seule période chronoculturelle a été mise en évidence : le Néolithique moyen, Chasséen récent. Excepté deux phases (?) d’épandage d’artefacts, niveau d’abandon, de démantèlement et/ou surface de circulation (?) qui ont formellement servi d’encaissant et de scellement pour les structures en creux, aucun sol archéologique stricto sensu n’a été observé. Seuls subsistent donc les restes de 28 structures en creux dont les niveaux d’ouverture ont totalement disparu qui complètent ainsi le riche corpus du site du Gournier. 7 empierrements, 7 fosses type silos, 2 fosses en cuvette, 5 fosses de typologie indéterminée, 4 trous de poteau ou anomalies sédimentaires (AS), 2 fosses ou anomalies sédimentaires, ont ainsi été mis au jour. Leur état de conservation et la nécessité de respecter les délais d’intervention ont conduit à ne fouiller à moitié que 12 de ces structures. A une exception près, toutes les structures en creux ne présentent qu’un seul remplissage, témoin d’un comblement rapide et d’une probable occupation courte pendant le Chasséen récent.

Le corpus céramique (1014 tessons) provient de 23 sondages (étude F. Thiercelin-Ferber). Il présente une fragmentation importante liée au décapage mécanique, mais aussi à l’induration du sédiment. 15 structures (fosses et rares empierrements) ont livré du mobilier. Plus de la moitié des fragments (649 tessons soit 64 % du total) a aussi été retrouvé dans un niveau de démantèlement-abandon du site. Les éléments typologiques (coupe en calotte à sillon interne, petite jarre à languette, grande jarre de stockage et écuelles carénées) sont homogènes et tout à fait distinctifs du Chasséen rhodanien récent (Néolithique moyen 2), se situant probablement entre 3900 et 3700 av. J.-C.

98 éléments lithiques correspondant à 23 outils et à 75 éléments de débitage ont été mis au jour sur le site (étude S. Saintot). Le silex bédoulien (Provence) compose 85% du matériel lithique. Les outils sur éclat comptent un denticulé, une pièce esquillée, un grattoir sur éclat de mise en forme et un grattoir double. Deux flancs de nucléus à lamelle et un éclat chauffé signalent qu’une partie du débitage est réalisée sur place. Deux fragments de nucléus forme semi-conique, préalablement chauffés, appartiennent au style du Chasséen ancien. Les outils aménagés sur lamelles se limitent à une faucille, un perçoir, un burin et à un foret. L’approche technologique des lamelles met en évidence la prédominance d’un débitage de style récent par rapport à un débitage de style ancien. Seul le mobilier lithique d’une fosse multiphasée regroupant un ensemble de supports de style ancien témoigne qu’une phase plus ancienne au cours du Chasséen récent est présente sur ce site et confirme donc les données chrono-stratigraphiques observées ponctuellement.

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