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Dardilly (Rhône) Bachely, Impasse du Pinay - Lotissement "vallon du Pinay" : rapport de fouilles / sous la direction de Sylvain Motte ; avec la collaboration de Nathalie Valour, Odile Franc, Hugues Savay-Guerraz [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2011 Description: 1 vol. (171 p.) : ill. en coul., cartes, plans (38 fig.), couv. ill. en coul. + 1 plan grand format (> A0) hors texteLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Motte, Sylvain, 19.. Autre auteur: Savay-Guerraz, Hugues, 1954-...., Auteur; Franc, Odile, Auteur; Valour, Nathalie, Auteur, 19..-.... Résumé: L’emprise est traversée par l’aqueduc gallo-romain de la Brévenne qui a pu être étudié sur une longueur de 115 m. L’aqueduc de la Brévenne est un des quatre ouvrages antiques lyonnais. Long de 66 km, il apportait l’eau à Lugdunum depuis le versant ouest des Monts du lyonnais. De nombreuses données sur les techniques de construction ont été engrangées. L’ouvrage construit en conduite souterraine comprenait d’imposantes maçonneries dont une voûte en plein cintre conservée seulement sur 1 m in situ. Le canal est renforcé par un cuvelage en béton incorporé dans les piédroits. Une tranchée latérale amont pourrait correspondre à un réajustement du tracé. D’autres particularités architecturales, comme un système de protection de la base de la voûte ainsi que de nombreuses réfections du cuvelage de béton, caractérisent cet ouvrage. Il s’agit d’un aqueduc de gros gabarit avec 0,90 m de largeur dans sa partie supérieure et une hauteur d’environ 1,75 m. Si aucun indice n’a permis de vérifier la période de construction de l’aqueduc que l’on s’accorde généralement à situer autour du milieu du Ier s. de notre ère, les tuiles issues des réfections sont caractéristiques de la première moitié du IIe s. ap. J.-C. Au Moyen Âge, un bâtiment d’habitation est construit sur le tracé de l’aqueduc. La disponibilité des matériaux de l’ouvrage antique associée à la configuration du substrat rocheux ont déterminé le choix de l’implantation de cette maison. L’habitat du “Pinay“ créé au XIIIe s., et abandonné assez vite dans le siècle suivant, comprend une maison isolée de 80 m² où une “pièce à vivre“ domine un autre espace couvert en contrebas. Ce type de site, rare sur le plateau lyonnais, montre des similitudes avec des découvertes faites sur le tracé de l’autoroute l’A89 : une exploitation agricole de petite taille, isolée sur un site en pente avec utilisation du substrat rocheux et occupation de courte durée inscrite dans le XIIIe s./XIVe s. Ces implantations rurales qui privilégient les sites sur les versants se trouvent au plus près des terres à exploiter qui dans ce contexte topographique de pente permet de supposer qu’elles étaient consacrées pour beaucoup au pâturage..Mots libres: Brévenne (aqueduc de la) . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DAR.Mot.11 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA1-0001252
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DAR.Mot.11 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA2-0000310

Bibliogr. p. 86-85

L’emprise est traversée par l’aqueduc gallo-romain de la Brévenne qui a pu être étudié sur une longueur de 115 m. L’aqueduc de la Brévenne est un des quatre ouvrages antiques lyonnais. Long de 66 km, il apportait l’eau à Lugdunum depuis le versant ouest des Monts du lyonnais. De nombreuses données sur les techniques de construction ont été engrangées. L’ouvrage construit en conduite souterraine comprenait d’imposantes maçonneries dont une voûte en plein cintre conservée seulement sur 1 m in situ. Le canal est renforcé par un cuvelage en béton incorporé dans les piédroits. Une tranchée latérale amont pourrait correspondre à un réajustement du tracé. D’autres particularités architecturales, comme un système de protection de la base de la voûte ainsi que de nombreuses réfections du cuvelage de béton, caractérisent cet ouvrage. Il s’agit d’un aqueduc de gros gabarit avec 0,90 m de largeur dans sa partie supérieure et une hauteur d’environ 1,75 m.

Si aucun indice n’a permis de vérifier la période de construction de l’aqueduc que l’on s’accorde généralement à situer autour du milieu du Ier s. de notre ère, les tuiles issues des réfections sont caractéristiques de la première moitié du IIe s. ap. J.-C.

Au Moyen Âge, un bâtiment d’habitation est construit sur le tracé de l’aqueduc. La disponibilité des matériaux de l’ouvrage antique associée à la configuration du substrat rocheux ont déterminé le choix de l’implantation de cette maison. L’habitat du “Pinay“ créé au XIIIe s., et abandonné assez vite dans le siècle suivant, comprend une maison isolée de 80 m² où une “pièce à vivre“ domine un autre espace couvert en contrebas. Ce type de site, rare sur le plateau lyonnais, montre des similitudes avec des découvertes faites sur le tracé de l’autoroute l’A89 : une exploitation agricole de petite taille, isolée sur un site en pente avec utilisation du substrat rocheux et occupation de courte durée inscrite dans le XIIIe s./XIVe s. Ces implantations rurales qui privilégient les sites sur les versants se trouvent au plus près des terres à exploiter qui dans ce contexte topographique de pente permet de supposer qu’elles étaient consacrées pour beaucoup au pâturage.

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