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L'enceinte urbaine de Buzançais : Buzançais, Indre, rue des Grands Moulins : rapport de diagnostic / sous la direction de Jérôme Bouillon ; par Jérôme Bouillon, Françoise Yvernault
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2012 Description: 1 vol. (70 p.) : ill. en noir et en coul., 22 fig., 12 photogr. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Bouillon, Jérôme Co-auteur: Yvernault, Françoise Résumé: L’opération de diagnostic archéologique, préalable à l’aménagement dit « des remparts sud » de la ville de Buzançais, porte sur une emprise de 6809 m2. Face aux arguments avancés par la commune en termes de sécurité, de circulation urbaine, ainsi que de densité de réseaux de viabilisation enfouis et en accord avec le service régional de l’archéologie, seules sept tranchées de diagnostic ont été implantées. Le faible espace d’ouverture, a permis une caractérisation partielle de l’occupation de ce secteur de la ville bien documenté dès la période médiévale et dont l’évolution reste largement tributaire de l’écoulement de l’Indre jouxtant l’emprise du projet. Les seules entités fonctionnelles attestées se caractérisent principalement par la mise au jour de différentes phases du fossé de ville, dont le développement linéaire a pu être restitué sur 100 mètres, fossé attenant à l’enceinte urbaine, elle-même datée peu précisément, mais qui, d’après les textes, semble exister au XIVe siècle. Un espace de circulation d’orientation nord-est/ sud-ouest, sur lequel se calque l’actuelle « Rue du Docteur Bidault », est également attesté. Cette voie semble trouver des correspondances avec les sources iconographiques illustrées sur le cadastre dit « napoléonien » de 1826, mais dont l’aménagement pourrait être encore plus ancien au regard du plan de la ville de 1750 (BOCHIN 2006). Les autres vestiges se limitent à des structures isolées, dont la caractérisation reste douteuse. L’ensemble est scellé ou perturbé par des séquences de remblais parfois massives, dont l’apport semble être en lien avec la topographie naturelle du site, d’où l’aménagement de la rive est de l’Indre et de sa canalisation, auxquels s’ajoutent les remaniements successifs de voirie occupant approximativement 80 % de l’emprise. Par ailleurs les investigations menées à proximité de l’emplacement supposé de l’entrée ouest de la ville, c’est-à-dire la « porte de Dessous », se sont révélées négatives, aucun vestige relatif à cette porte n’ayant pu être retrouvé.. Item type: Rapport de fouille
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Bibliogr. p. 52-53.

L’opération de diagnostic archéologique, préalable à l’aménagement dit
« des remparts sud » de la ville de Buzançais, porte sur une emprise de 6809
m2. Face aux arguments avancés par la commune en termes de sécurité, de
circulation urbaine, ainsi que de densité de réseaux de viabilisation enfouis
et en accord avec le service régional de l’archéologie, seules sept tranchées
de diagnostic ont été implantées. Le faible espace d’ouverture, a permis
une caractérisation partielle de l’occupation de ce secteur de la ville bien
documenté dès la période médiévale et dont l’évolution reste largement
tributaire de l’écoulement de l’Indre jouxtant l’emprise du projet. Les
seules entités fonctionnelles attestées se caractérisent principalement par la
mise au jour de différentes phases du fossé de ville, dont le développement
linéaire a pu être restitué sur 100 mètres, fossé attenant à l’enceinte urbaine,
elle-même datée peu précisément, mais qui, d’après les textes, semble
exister au XIVe siècle. Un espace de circulation d’orientation nord-est/
sud-ouest, sur lequel se calque l’actuelle « Rue du Docteur Bidault », est
également attesté. Cette voie semble trouver des correspondances avec
les sources iconographiques illustrées sur le cadastre dit « napoléonien »
de 1826, mais dont l’aménagement pourrait être encore plus ancien au
regard du plan de la ville de 1750 (BOCHIN 2006). Les autres vestiges
se limitent à des structures isolées, dont la caractérisation reste douteuse.
L’ensemble est scellé ou perturbé par des séquences de remblais parfois
massives, dont l’apport semble être en lien avec la topographie naturelle
du site, d’où l’aménagement de la rive est de l’Indre et de sa canalisation,
auxquels s’ajoutent les remaniements successifs de voirie occupant
approximativement 80 % de l’emprise.
Par ailleurs les investigations menées à proximité de l’emplacement supposé
de l’entrée ouest de la ville, c’est-à-dire la « porte de Dessous », se sont
révélées négatives, aucun vestige relatif à cette porte n’ayant pu être
retrouvé.

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