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Un cimetière de l'an 1000 sous la parvis de la cathédrale de Reims : Reims, Marne, Parvis de la cathédrale, place du Cardinal Luçon, rue Rockefeller et rue des Fuseliers : rapport de fouilles / sous la direction de et par Stéphane Sindonino ; et par Emilie Jouhet, Claire Pilliot, Aminte Thomann
Rapport de fouille
Publication: Metz : Inrap GEN, [2012] Description: 3 vol. (1069 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm + 1 planLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Sindonino, Stéphane Autre auteur: Jouhet, Émilie, Auteur; Pilliot, Claire, Auteur; Thomann, Aminte, Auteur, 1975-.... Résumé: Sous le parvis actuel, les occupations humaines les plus anciennes mises au jour pendant cette opération ont pu être datées de l’Antiquité tardive et de l’époque mérovingienne : il s’agit respectivement d’un mur ainsi que de sols et de constructions en pierre, environnées de cours et de jardins. Un cimetière prend place sur celles-ci à la toute fin du Xe ou au début du XIe siècle. Cent trente-sept sépultures ont été dégagées et étudiées ; elles ne représentent qu’une partie d’un vaste cimetière qui n’apparaissait dans aucune des archives conservées, consultées lors de l’étude documentaire. L’observation des pratiques funéraires indique que les individus étaient enveloppés de linceuls et inhumés dans des cercueils. En effet, des traces de bois et de tissus ont été conservées dans certaines tombes. Aucun objet n’a été retrouvé en association avec les défunts, mis à part une boucle de ceinture en fer. Les caractéristiques anthropologiques des cent trente-sept inhumés retrouvés ont posé, dès le début, la question d’une sélection particulière au sein du cimetière. Il s’agit d’un cimetière non «classique». Les caractéristiques d’anthropologie funéraire et biologique des squelettes du parvis ne plaident pas en faveur de l’hypothèse d’un cimetière paroissial classique ou d’un cimetière d’une population privilégiée. En revanche, sa situation à une trentaine de mètres au nord de l’hôtel-Dieu incite à penser qu’il avait pour fonction d’accueillir les sépultures des pensionnaires de ce dernier. Après l’abandon du cimetière et son déplacement hors les murs, les premiers empierrements du parvis médiéval furent installés. Des maisons furent construites au moins dès le XIIIe siècle au bord de cet espace. Plusieurs recharges de pierre se superposent et des éclats de taille de pierre rappellent les différents chantiers qui ont pris place sur ce lieu pour édifier la cathédrale.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 51. REI. Sin. 12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LOR1-0002804 v
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Bibliogr. p. 158-171

Sous le parvis actuel, les occupations humaines les plus anciennes mises au jour pendant cette opération ont pu être datées de l’Antiquité tardive et de l’époque mérovingienne : il s’agit respectivement d’un mur ainsi que de sols et de constructions en pierre, environnées de cours et de jardins. Un cimetière prend place sur celles-ci à la toute fin du Xe ou au début du XIe siècle. Cent trente-sept sépultures ont été dégagées et étudiées ; elles ne représentent qu’une partie d’un vaste cimetière qui n’apparaissait dans aucune des archives conservées, consultées lors de l’étude documentaire. L’observation des pratiques funéraires indique que les individus étaient enveloppés de linceuls et inhumés dans des cercueils. En effet, des traces de bois et de tissus ont été conservées dans certaines tombes. Aucun objet n’a été retrouvé en association avec les défunts, mis à part une boucle de ceinture en fer. Les caractéristiques anthropologiques des cent trente-sept inhumés retrouvés ont posé, dès le début, la question d’une sélection particulière au sein du cimetière. Il s’agit d’un cimetière non «classique». Les caractéristiques d’anthropologie funéraire et biologique des squelettes du parvis ne plaident pas en faveur de l’hypothèse d’un cimetière paroissial classique ou d’un cimetière d’une population privilégiée. En revanche, sa situation à une trentaine de mètres au nord de l’hôtel-Dieu incite à penser qu’il avait pour fonction d’accueillir les sépultures des pensionnaires de ce dernier. Après l’abandon du cimetière et son déplacement hors les murs, les premiers empierrements du parvis médiéval furent installés. Des maisons furent construites au moins dès le XIIIe siècle au bord de cet espace. Plusieurs recharges de pierre se superposent et des éclats de taille de pierre rappellent les différents chantiers qui ont pris place sur ce lieu pour édifier la cathédrale.

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