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Barreau RN13/A13 : enclos laténien et bâtiment agricole antique, Emiéville, (Calvados) : rapport de fouilles / sous la direction de Ludovic Le Gaillard ; avec les contributions de Richard Delage, Jean-Marc Palluau ; et la collaboration de Marie Duriez, Nicolas Fromont, Sébastien Giazzon et al.
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2011 Description: 1 vol. (105 p.) : couv. ill. en coul., 54 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Le Gaillard, Ludovic Autre auteur: Delage, Richard, Auteur; Palluau, Jean-Marc, Auteur; Duriez, Marie, Auteur; Giazzon, Sébastien, Auteur; Fromont, Nicolas, 1976-...., Auteur Résumé: L'opération conduite dans l'emprise d'une liaison autoroutière entre Frénouville et Banneville-la-Campagne fait suite à un diagnostic mené sous la responsabilité de D. Flotté en 2007. Sa prescription concernait une surface de 10 280 m², soit environ 150 mètres linéaires du tracé. Cette surface a fait l'objet d'un décapage intégral puis d'une fouille, dont les résultats appuient le diagnostic, et distinguent deux occupations. La première est laténienne. Elle se caractérise par un enclos trapézoïdal, incomplètement dégagé, dont la longueur est de 60 mètres au moins, et la largeur de 48 mètres au plus. Contre cet espace s'appuie un second enclos, également trapézoïdal, et d'autant plus lacunaire qu'une large destruction récente le recoupe. Il mesure 44 mètres "en façade", 35 mètres en profondeur. Cette phase d'extension est datée de la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. La deuxième occupation est en totalité antique. Fixée sur l'orientation du parcellaire antérieur, une limite fossoyée nouvelle, double, recoupe les espaces antérieurs sur toute la longueur du décapage, et au-delà. Elle appartient à un enclos fossoyé, tout aussi incomplet, mais assurément bien plus vaste que les précédents, puisqu'il mesure, au moins, 145 mètres de long et 75 mètres de large. Cette phase de reconstruction peut être datée du dernier tiers du Ier siècle. Succède à ce vaste enclos, vers le milieu du siècle suivant, un ample bâti en pierre. Ce bâti est sans nul doute l'un des éléments les plus intéressants du décapage. Totalement arasé, il ne se trouve conservé que dans les comblements des fossés antérieurs, mais deux segments de murs sont parfaitement identifiables, et se rapportent probablement à une grande construction trapézoïdale. Au nord-ouest, on pourrait voir dans le comblement empierré de la seconde limite fossoyée l'éboulis d'une clôture maçonnée ; un bâtiment sur poteaux plantés s'y appuierait. L'ensemble se présente ainsi comme un groupe d'édifices alignés sur une longue limite. Bien que leur utilisation ne soit pas claire au terme de la fouille, l'absence de structures domestiques et la carence du mobilier céramique semblent en écarter toute fonction résidentielle. Il ne s'inscrit pas en outre dans un contexte bien caractérisé : les données archéologiques sont à Emiéville des plus réduites, et le diagnostic mené dans l'étroite bande autoroutière n'a pas permis d'éclairer la nature de la deuxième occupation antique. De fait, nous pouvons donner deux lectures du bâti, l'une dans un contexte de villa ignorée, où l'ensemble exploré constituerait une fraction de la partie agricole, l'autre dans un contexte de fonds étendu, où il constituerait une annexe isolée. Ce dernier type n'est pas ignoré localement, mais c'est à l'exemple de Mondeville, l’Étoile (site II), que pourrait se comparer notre ensemble..Mots libres: Emiéville . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)14.EMI.Gai.11 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BRT1-0001237
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 14.EMI.LeG.11 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PDL1-0001312

Bibliogr. p. 100-102

L'opération conduite dans l'emprise d'une liaison autoroutière entre Frénouville et Banneville-la-Campagne fait suite à un diagnostic mené sous la responsabilité de D. Flotté en 2007. Sa prescription concernait une surface de 10 280 m², soit environ 150 mètres linéaires du tracé. Cette surface a fait l'objet d'un décapage intégral puis d'une fouille, dont les résultats appuient le diagnostic, et distinguent deux occupations.
La première est laténienne. Elle se caractérise par un enclos trapézoïdal, incomplètement dégagé, dont la longueur est de 60 mètres au moins, et la largeur de 48 mètres au plus. Contre cet espace s'appuie un second enclos, également trapézoïdal, et d'autant plus lacunaire qu'une large destruction récente le recoupe. Il mesure 44 mètres "en façade", 35 mètres en profondeur. Cette phase d'extension est datée de la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. La deuxième occupation est en totalité antique. Fixée sur l'orientation du parcellaire antérieur, une limite fossoyée nouvelle, double, recoupe les espaces antérieurs sur toute la longueur du décapage, et au-delà. Elle appartient à un enclos fossoyé, tout aussi incomplet, mais assurément bien plus vaste que les précédents, puisqu'il mesure, au moins, 145 mètres de long et 75 mètres de large. Cette phase de reconstruction peut être datée du dernier tiers du Ier siècle. Succède à ce vaste enclos, vers le milieu du siècle suivant, un ample bâti en pierre.
Ce bâti est sans nul doute l'un des éléments les plus intéressants du décapage. Totalement arasé, il ne se trouve conservé que dans les comblements des fossés antérieurs, mais deux segments de murs sont parfaitement identifiables, et se rapportent probablement à une grande construction trapézoïdale. Au nord-ouest, on pourrait voir dans le comblement empierré de la seconde limite fossoyée l'éboulis d'une clôture maçonnée ; un bâtiment sur poteaux plantés s'y appuierait. L'ensemble se présente ainsi comme un groupe d'édifices alignés
sur une longue limite. Bien que leur utilisation ne soit pas claire au terme de la fouille, l'absence de structures domestiques et la carence du mobilier céramique semblent en écarter toute fonction résidentielle.
Il ne s'inscrit pas en outre dans un contexte bien caractérisé : les données archéologiques sont à Emiéville des plus réduites, et le diagnostic mené dans l'étroite bande autoroutière n'a pas permis d'éclairer la nature de la deuxième occupation antique. De fait, nous pouvons donner deux lectures du bâti, l'une dans un contexte de villa ignorée, où l'ensemble exploré constituerait une fraction de la partie agricole, l'autre dans un contexte de fonds étendu, où il constituerait une annexe isolée. Ce dernier type n'est pas ignoré localement, mais c'est à l'exemple de Mondeville, l’Étoile (site II), que pourrait se comparer notre ensemble.

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