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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RD)35.REN.Pou.12 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | INRAP-BRT1-0001386 |
Bibliogr. p. 32
La parcelle concernée par le projet est située dans un secteur de la ville de
Rennes particulièrement sensible du point de vue archéologique. Dans un rayon
de quelques centaines de mètres autour de cet emplacement les découvertes
anciennes, diagnostics positifs et fouilles préventives ayant permis
d’appréhender l’agglomération antique sont nombreux. Le terrain se situe à mi
pente sur le flanc peu escarpé du coteau bordant la rivière Ille à l’est. Dans ce
secteur, la présence d’aménagements en terrasses est soupçonnée.
Pour les sondages réalisés en extérieur, l’exigüité de la parcelle étudiée ici
combinée au recouvrement important, n’ont pas permis d’obtenir une perception
détaillée des vestiges. La présence de niveaux archéologiques semblant peu
perturbés est toutefois avérée. Des restes de bâti sans doute initialement doté de
sol de béton, d’autres à sol de terre battue, des niveaux extérieurs en cailloutis
ainsi que de la voirie (un cardo) et des niveaux d’abandon contenant de grandes
quantités de tuiles ont notamment été identifiés. Les éléments de datation
relevés ne permettent pas d’affiner la chronologie. Comme dans le voisinage on
doit donc s’attendre à rencontrer ici des aménagements antiques dont les plus
anciens remontent au plus tôt au tout début de notre ère. La présence de
mobilier du début du IVe s. dans le niveau de terre noire qui scelle la stratigraphie
antique suggère une fréquentation des lieux jusqu’au bas empire. Ces
terrains semblent ensuite retourner à l’état de jardins jusqu’aux époques
récentes, ce que nous confirment les plans de la fin du XVIIIe siècle comme le
document 1fi48 ( Arch. Mun. Rennes).
Dans l’intérieur du bâtiment chapelle / jeu de paume, des lambeaux d’un sol
ancien en dalles de granit sont encore présents. Il n’est cependant pas possible
de déterminer précisément à quel état du bâti il appartient. Ce niveau a largement
été perturbé par de multiples reprises liées aux utilisations et transformations
postérieures du bâtiment. La présence d’ossements humains dans les
remblais tardifs révèle l’existence de sépultures sans doute liées à l’utilisation
de l’édifice comme chapelle. Enfin un sondage profond réalisé en intérieur
montre que la stratigraphie antique est conservée sous le bâti.
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