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Jouars-Pontchartrain (Yvelines), Le Moulin des Mousseaux : rapport de diagnostic / sous la responsabilité de Benjamin Van Den Bossche ; et avec la collaboration d'Yvan Barat, Grégory Debout, Cynthia Jaulneau... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Montigny-le-Bretonneux : SADY, 2012 Description: 1 vol. (88 p.) : 41 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Van den Bossche, Benjamin, 19.. Autre auteur: Debout, Grégory, Auteur, 19..-....; Barat, Yvan, 1962-2013, Auteur; Jaulneau, Cynthia, 19.., Auteur Résumé: Cette opération archéologique a permis l'exploration partielle d'une occupation rapportée au Mésolithique. Matérialisée par plusieurs concentrations de mobilier lithique, cette dernière est localisée sur un léger replat barrant un versant exposé à l'ouest. Près de 200 artefacts en silex et en grès-quartzite, à partir desquels il a été possible de réaliser un remontage, ont été récoltés au sein d'une unité sableuse située à une profondeur moyenne de 0,40 m et dont le sommet a été tronqué. L'industrie en question, attribuable au Mésolithique moyen ou à une phase sensiblement plus ancienne, est dominée par les restes d'opérations de débitage, orientées vers la production de supports lamellaires, obtenus sur une matière première de qualité plutôt médiocre. Au sein de l'assemblage, la présence d'un fragment de segments de petites dimensions et d'un triangle isocèle de forme effilée mérite d'être soulignée. La confection d'armatures sur le site est par ailleurs avérée. En témoignent quatre lamelles à encoche ou partiellement retouchées, interprétées comme des déchets de fabrication. A également été exhumé un outil prismatique de type Montmorencien, réalisé dans un grès quartzite homogène. Immédiatement en contrebas de cette occupation, un petit ensemble de structures excavées a également été mis au jour sur un peu moins de 200 m2. Datés du début du XIIe siècle par un mobilier particulièrement indigent, ces aménagements, faiblement ancrés au sol et relativement mal conservés, pourraient correspondre aux ultimes vestiges d'une occupation domestique dont le noyau principal se trouverait hors du périmètre de l'opération. A moins qu'il ne s'agisse d'installations légères, établies en plein champ et en relation avec des activités agraires difficiles à caractériser.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 78.JOU.Bos.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-IDF1-0003466

Bibliogr. p. 73-76

Cette opération archéologique a permis l'exploration partielle d'une occupation rapportée au Mésolithique. Matérialisée par plusieurs concentrations de mobilier lithique, cette dernière est localisée sur un léger replat barrant un versant exposé à l'ouest. Près de 200 artefacts en silex et en grès-quartzite, à partir desquels il a été possible de réaliser un remontage, ont été récoltés au sein d'une unité sableuse située à une profondeur moyenne de 0,40 m et dont le sommet a été tronqué.
L'industrie en question, attribuable au Mésolithique moyen ou à une phase sensiblement plus ancienne, est dominée par les restes d'opérations de débitage, orientées vers la production de supports lamellaires, obtenus sur une matière première de qualité plutôt médiocre. Au sein de l'assemblage, la présence d'un fragment de segments de petites dimensions et d'un triangle isocèle de forme effilée mérite d'être soulignée. La confection d'armatures sur le site est par ailleurs avérée. En témoignent quatre lamelles à encoche ou partiellement retouchées, interprétées comme des déchets de fabrication. A également été exhumé un outil prismatique de type Montmorencien, réalisé dans un grès quartzite homogène.
Immédiatement en contrebas de cette occupation, un petit ensemble de structures excavées a également été mis au jour sur un peu moins de 200 m2. Datés du début du XIIe siècle par un mobilier particulièrement indigent, ces aménagements, faiblement ancrés au sol et relativement mal conservés, pourraient correspondre aux ultimes vestiges d'une occupation domestique dont le noyau principal se trouverait hors du périmètre de l'opération. A moins qu'il ne s'agisse d'installations légères, établies en plein champ et en relation avec des activités agraires difficiles à caractériser.

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