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Les vestiges antiques de l'Hôtel-Dieu (Ille-et-Vilaine) : rapport de diagnostic / sous la direction de Dominique Pouille ; avec les collaborations de Laurent Aubry, Paul-André Besombess, Philippe Boulinguiez[et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2012 Description: 1 vol. (134 p.) : couv. ill. en coul., 78 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Pouille, Dominique, 1962-...., archéologue Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Boulinguiez, Philippe, Auteur; Aubry, Laurent, 1970-...., Auteur Résumé: La parcelle concernée par le projet est située dans un secteur de la ville de Rennes particulièrement sensible du point de vue archéologique. Dans un rayon de quelques centaines de mètres autour de cet emplacement les découvertes anciennes, diagnostics positifs et fouilles préventives ayant permis d’appréhender l’agglomération antique sont nombreux. Le terrain se situe à mi pente sur le flanc peu escarpé du coteau bordant la rivière Ille à l’est. Dans ce secteur, la présence d’aménagements en terrasses est soupçonnée. A l’issue de ce diagnostic les données recueillies sont particulièrement intéressantes, puisque sur l’intégralité de la surface ayant pu être diagnostiquée, des vestiges archéologiques ont été mis en évidence. L’état de conservation des vestiges est assez inégal et paraît pour l’instant s’organiser principalement en deux zones bien distinctes jouxtant un carrefour de rues. Au sud du decumanus, les vestiges antiques (à l’exception de la chaussée du cardo et de ses abords immédiats) ont été totalement démantelés et récupérés jusqu’au terrain naturel à une date inconnue toutefois située entre la fin du IIIe s. et le Ve s. Ce secteur est ensuite retourné à l’état de jardin ou de prairie pendant une courte période avant d’avoir été utilisé comme lieu de sépulture à la charnière de l’antiquité tardive et du haut-Moyen-Age. Dans l’îlot situé au nord du decumanus la configuration est différente puisque le bâti antique est encore en place. Les récupérations de matériaux, peut-être menées à une époque différente, n’ont porté que sur les élévations maçonnées. Celles-ci n’ont d’ailleurs pas toutes été démontées. Dans presque tout ce secteur, la stratigraphie antique couvrant les trois premiers siècles de notre ère et peut-être une partie du quatrième, semble avoir été préservée. Concernant l’époque antique stricto sensu ces données offrent la perspective de plusieurs problématiques de recherches particulièrement enrichissantes. L’étendue de terrain disponible pour étude est exceptionnelle. Elle couvre notamment plusieurs îlots urbains du nord au sud. Après une période d’abandon qui reste à dater et dont la durée doit être précisée, le développement en ces lieux d’une nécropole antique tardive ou du début du haut-Moyen-Age est l’autre intérêt majeur que présente ce site.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)35.REN.Pou.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BRT1-0001474

Bibliogr. p. 79

La parcelle concernée par le projet est située dans un secteur de la ville de
Rennes particulièrement sensible du point de vue archéologique. Dans un rayon
de quelques centaines de mètres autour de cet emplacement les découvertes
anciennes, diagnostics positifs et fouilles préventives ayant permis
d’appréhender l’agglomération antique sont nombreux. Le terrain se situe à mi
pente sur le flanc peu escarpé du coteau bordant la rivière Ille à l’est. Dans ce
secteur, la présence d’aménagements en terrasses est soupçonnée.
A l’issue de ce diagnostic les données recueillies sont particulièrement intéressantes,
puisque sur l’intégralité de la surface ayant pu être diagnostiquée, des
vestiges archéologiques ont été mis en évidence. L’état de conservation des
vestiges est assez inégal et paraît pour l’instant s’organiser principalement en
deux zones bien distinctes jouxtant un carrefour de rues.
Au sud du decumanus, les vestiges antiques (à l’exception de la chaussée du
cardo et de ses abords immédiats) ont été totalement démantelés et récupérés
jusqu’au terrain naturel à une date inconnue toutefois située entre la fin du IIIe
s. et le Ve s. Ce secteur est ensuite retourné à l’état de jardin ou de prairie
pendant une courte période avant d’avoir été utilisé comme lieu de sépulture à
la charnière de l’antiquité tardive et du haut-Moyen-Age.
Dans l’îlot situé au nord du decumanus la configuration est différente puisque
le bâti antique est encore en place. Les récupérations de matériaux, peut-être
menées à une époque différente, n’ont porté que sur les élévations maçonnées.
Celles-ci n’ont d’ailleurs pas toutes été démontées. Dans presque tout ce
secteur, la stratigraphie antique couvrant les trois premiers siècles de notre ère
et peut-être une partie du quatrième, semble avoir été préservée.
Concernant l’époque antique stricto sensu ces données offrent la perspective de
plusieurs problématiques de recherches particulièrement enrichissantes.
L’étendue de terrain disponible pour étude est exceptionnelle. Elle couvre
notamment plusieurs îlots urbains du nord au sud.
Après une période d’abandon qui reste à dater et dont la durée doit être
précisée, le développement en ces lieux d’une nécropole antique tardive ou du
début du haut-Moyen-Age est l’autre intérêt majeur que présente ce site.

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