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Le diagnostic archéologique a mis au jour huit tronçons de murs et une fosse aux formes indéterminées. Deux phases de construction ont pu être déterminées de par le recoupement de certaines de ces structures entre elles ; la fosse, quant à elle, semble être médiéval,moderne de part la présence d’un tesson de céramique vernissée daté des XIV-XVe siècle, si ce dernier n’est pas résiduel. La superposition du cadastre napoléonien avec le plan de diagnostic démontre que certains de ces vestiges appartiennent à un habitat ayant pignon sur l’ancienne rue de l’Ecaille, et d’autres sont des murs de fond de parcelle débouchant sur le rempart moderne de la ville. Le cadastre démontre de plus que ces murs étaient toujours en élévation au XIXe siècle. Quant au sédiment limono-sablonneux de couleur beige crème relativement riche en charbons découvert dans le fond de tous les sondages, apparaissant à une profondeur avoisinant les 2 mètres, il pourrait être lié à un épisode de cru du Cubry. Enfin, l’évaluation archéologique de l’îlot 3 a démontré que ce dernier est localisé dans les fossés de l’ancien rempart de la ville.