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Restructuration et extension de l'hôpital local : Hérault, Lodève, Hôpital local de Lodève : rapport de diagnostic / par Olivier Ginouvez, Yves Manniez ; avec la collaboration de Christophe Jorda
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2012 Description: 1 vol. (57 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Ginouvez, Olivier, 19..-.... Co-auteur: Manniez, Yves, 1959-.... Autre auteur: Jorda, Christophe, Auteur, 19..-.... Résumé: Les résultats du diagnostic renseignent sur les défluvations de la Soulondres ainsi que sur l’occupation des rives du même cours d’eau durant le bas Moyen Âge et l’époque moderne. A l’exception d’une couche de colluvions anthropisées durant l’Antiquité (terres cultivées ?), l’étude n’a révélé aucun vestige d’occupation antérieur au XIIIe siècle. L’étude géomorphologique rend compte de cinq phases hydrologiques, depuis le Pléistocène jusqu’au XIXe siècle. Les observations qui en découlent permettent de restituer la dynamique d’un modeste torrent dont la profonde incision postérieure au XVIIe siècle peut être mise sur le compte des aménagements anthropiques qui jalonnent son cours et des modifications de son régime à la suite du Petit-Age-Glaciaire. Les éléments stratigraphiques qui témoignent de l’investissement tardif des rives de la Soulondres ont été reconnus à la lisière est de l’enclos hospitalier – à quelque distance du pont médiéval qui permet encore aujourd’hui de franchir la rivière en direction du quartier de Montifort. Les vestiges en question ne sauraient être antérieurs au XIIIe siècle. On retiendra la présence d’une ruelle (ou traverse) dont les deux rives sont matérialisées par deux ouvrages étroits que l’on verrait volontiers correspondre à des murs de clôture, plutôt qu’à des façades d’habitations ou d’ateliers. Aujourd’hui enfouie sous deux mètres de sédiments soutenus vers le sud par un imposant mur de terrasse, la surface de circulation sera considérée comme la composante (fut-elle modeste) d’un programme immobilier motivé par l’investissement artisanal des abords du cours d’eau – un programme qui trouve d’autres témoignages (malheureusement non interprétés) dans plusieurs constructions mises au jour quelques mètres plus au nord. Les traces d’occupation les plus récentes se superposent aux précédentes constructions et correspondent à une habitation jadis ouverte sur la rue qui longe le périmètre hospitalier sur son côté est (rue Tisson, ex-rue Soulondres). La maison et ses abords sont fréquentés durant les XVIIIe-XIXe siècles. La question reste posée de savoir si un hiatus chronologique doit être restitué entre l’installation de cette habitation et l’abandon des aménagements attribués au faubourg professionnel de la fin du Moyen Âge.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 34.LOD.Gin.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001541

Bibliogr. p. 50

Les résultats du diagnostic renseignent sur les défluvations de la Soulondres ainsi que sur l’occupation des rives du même cours d’eau durant le bas Moyen Âge et l’époque moderne. A l’exception d’une couche de colluvions anthropisées durant l’Antiquité (terres cultivées ?), l’étude n’a révélé aucun vestige d’occupation antérieur au XIIIe siècle.
L’étude géomorphologique rend compte de cinq phases hydrologiques, depuis le Pléistocène jusqu’au XIXe siècle. Les observations qui en découlent permettent de restituer la dynamique d’un modeste torrent dont la profonde incision postérieure au XVIIe siècle peut être mise sur le compte des aménagements anthropiques qui jalonnent son cours et des modifications de son régime à la suite du Petit-Age-Glaciaire.
Les éléments stratigraphiques qui témoignent de l’investissement tardif des rives de la Soulondres ont été reconnus à la lisière est de l’enclos hospitalier – à quelque distance du pont médiéval qui permet encore aujourd’hui de franchir la rivière en direction du quartier de Montifort.
Les vestiges en question ne sauraient être antérieurs au XIIIe siècle. On retiendra la présence d’une ruelle (ou traverse) dont les deux rives sont matérialisées par deux ouvrages étroits que l’on verrait volontiers correspondre à des murs de clôture, plutôt qu’à des façades d’habitations ou d’ateliers. Aujourd’hui enfouie sous deux mètres de sédiments soutenus vers le sud par un imposant mur de terrasse, la surface de circulation sera considérée comme la composante (fut-elle modeste) d’un programme immobilier motivé par l’investissement artisanal des abords du cours d’eau – un programme qui trouve d’autres témoignages (malheureusement non interprétés) dans plusieurs constructions mises au jour quelques mètres plus au nord.
Les traces d’occupation les plus récentes se superposent aux précédentes constructions et correspondent à une habitation jadis ouverte sur la rue qui longe le périmètre hospitalier sur son côté est (rue Tisson, ex-rue Soulondres). La maison et ses abords sont fréquentés durant les XVIIIe-XIXe siècles. La question reste posée de savoir si un hiatus chronologique doit être restitué entre l’installation de cette habitation et l’abandon des aménagements attribués au faubourg professionnel de la fin du Moyen Âge.

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