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Décines-Charpieu (Rhône) Le Montout - OL Land - tranche 1 : rapport de fouilles. Tome 1. Périodes pré et protohistoriques / sous la responsabilité d'Emmanuel Ferber ; par Catherine Bellon ; avec la collaboration de Jacqueline Argant, Christine Bonnet, Manon Cabanis, Cédrick Chatellier, Frédérique Thiercellin-Ferber, Odile Franc, Jean-Luc Gisclon, Philippe Hénon, Sophie Martin, Sylvie Néré, Franck Perrin, Antoine Ratsimba, Sylvie Saintot
Rapport de fouille
Appartient au périodique : Décines-Charpieu (Rhône) Le Montout - OL Land - tranche 1
Publication: Bron : Inrap RAA, 2012 Description: 1 vol. (299 p.) : ill. en coul., cartes, plans (105 fig.), couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Ferber, Emmanuel, 19..-.... Co-auteur: Bellon, Catherine Autre auteur: Argant, Jacqueline, 1942-....; Cabanis, Manon ; Chatellier, Cédrick ; Néré, Sylvie ; Perrin, Franck ; Ratsimba, Antoine ; Hénon, Philippe ; Franc, Odile ; Martin, Sophie ; Bonnet, Christine ; Gisclon, Jean-Luc ; Saintot, Sylvie, 19..-....; Thiercelin-Ferber, Frédérique Résumé: Le terrain étudié forme au sol un « L » qui peut être scindé en deux espaces : une bande plane s’étend du nord au sud sur 320 m de long et 120 m de large ; elle est dominée à son extrémité méridionale par une colline sur laquelle les vestiges se répartissent sur 100 m de long (d’est en ouest) et sur 60 m de large. La plaine connaît plusieurs vagues d’occupations allant du Néolithique ancien au début du Ve siècle ap. J.-C. avec notamment la présence d’un sanctuaire (fana), alors que des occupations médiévales (X-XIe s., XIII-XIVe, XVIe s.) se concentrent sur une petite colline qui domine le paysage. Les premières occupations ne sont présentes que de manière erratique : quelques foyers, fosses ainsi que des empierrements souvent marqués par des traces de chauffe attestent de présences ponctuelles dès le Néolithique ancien, puis au Néolithique moyen ainsi qu’au Bronze ancien. L’occupation du secteur est de nouveau visible à la fin du Bronze moyen/final 1 où elle est matérialisée par de rares fosses et quelques vase-silos. À La Tène finale (fin IIe/première moitié du Ier s. av. J.-C.), les traces de l’occupation humaine se densifient. Un vaste enclos fossoyé, reconnu lors de la campagne de sondages mais dont l’emprise échappe partiellement à l’aire de la fouille présente un plan rectangulaire ou carré. Ce fossé, bordé d’un talus interne, mesure 80 m de long et possède à l’ouverture une largeur de 3,50 m pour une hauteur conservée de 1,50 m. La fouille exhaustive de son comblement a permis d’observer différentes phases de remplissages et de recueillir du mobilier céramique, amphorique, en verre et en métal - dont un très intéressant umbo de bouclier -, ainsi que quelques restes humains présentant des traces de manipulations intentionnelles. A l’extérieur de l’enclos fossoyé, plusieurs bâtis matérialisés par des séries de négatifs de poteaux, parfois accompagnés de fosses, ont été relevés ; un bûcher funéraire (ou cultuel) riche en mobilier avoisine deux petits dépôts de crémations. La végétation a pu être cernée grâce aux études paléo-environnementales disponibles à partir de l’âge du Bronze ancien. Dès cette époque, une chênaie ou chênaie-hêtraie est présente, permettant l’approvisionnement en bois, alors que des essences de bois de bords d’eau attestent la présence d’une rivière ou un ruisseau à proximité du site. Des champs, des aires sarclées et de jardins complètent le paysage pour l’âge du Bronze final. Enfin, à La Tène finale, on assiste à une ouverture du milieu avec notamment des champs de diverses céréales mais aussi de légumineuses ainsi que des aires sarclées, des prairies et des pelouses.Mots libres: foyer à pierres chauffées -- dépôt de résidus de crémation -- vase-silo -- coupe-crâne -- pelle à feu . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DEC.Fer.12(1) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA1-0002027
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DEC.Fer.12(1) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA2-0000616

Bibliogr. p. 160-174

Le terrain étudié forme au sol un « L » qui peut être scindé en deux espaces : une bande plane s’étend du nord au sud sur 320 m de long et 120 m de large ; elle est dominée à son extrémité méridionale par une colline sur laquelle les vestiges se répartissent sur 100 m de long (d’est en ouest) et sur 60 m de large. La plaine connaît plusieurs vagues d’occupations allant du Néolithique ancien au début du Ve siècle ap. J.-C. avec notamment la présence d’un sanctuaire (fana), alors que des occupations médiévales (X-XIe s., XIII-XIVe, XVIe s.) se concentrent sur une petite colline qui domine le paysage.

Les premières occupations ne sont présentes que de manière erratique : quelques foyers, fosses ainsi que des empierrements souvent marqués par des traces de chauffe attestent de présences ponctuelles dès le Néolithique ancien, puis au Néolithique moyen ainsi qu’au Bronze ancien. L’occupation du secteur est de nouveau visible à la fin du Bronze moyen/final 1 où elle est matérialisée par de rares fosses et quelques vase-silos.

À La Tène finale (fin IIe/première moitié du Ier s. av. J.-C.), les traces de l’occupation humaine se densifient. Un vaste enclos fossoyé, reconnu lors de la campagne de sondages mais dont l’emprise échappe partiellement à l’aire de la fouille présente un plan rectangulaire ou carré. Ce fossé, bordé d’un talus interne, mesure 80 m de long et possède à l’ouverture une largeur de 3,50 m pour une hauteur conservée de 1,50 m. La fouille exhaustive de son comblement a permis d’observer différentes phases de remplissages et de recueillir du mobilier céramique, amphorique, en verre et en métal - dont un très intéressant umbo de bouclier -, ainsi que quelques restes humains présentant des traces de manipulations intentionnelles. A l’extérieur de l’enclos fossoyé, plusieurs bâtis matérialisés par des séries de négatifs de poteaux, parfois accompagnés de fosses, ont été relevés ; un bûcher funéraire (ou cultuel) riche en mobilier avoisine deux petits dépôts de crémations.

La végétation a pu être cernée grâce aux études paléo-environnementales disponibles à partir de l’âge du Bronze ancien. Dès cette époque, une chênaie ou chênaie-hêtraie est présente, permettant l’approvisionnement en bois, alors que des essences de bois de bords d’eau attestent la présence d’une rivière ou un ruisseau à proximité du site. Des champs, des aires sarclées et de jardins complètent le paysage pour l’âge du Bronze final. Enfin, à La Tène finale, on assiste à une ouverture du milieu avec notamment des champs de diverses céréales mais aussi de légumineuses ainsi que des aires sarclées, des prairies et des pelouses

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