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Décines-Charpieu (Rhône) Le Montout - OL Land - tranche 1 : rapport de fouilles. Tome 2. Période antique / sous la responsabilité d'Emmanuel Ferber ; par Sylvain Motte ; avec la collaboration de Christine Bonnet, Manon Cabanis,Christian Cécillon, Céline Galtier, Jean-Luc Gisclon, Dominique Mazuy, Sylvie Néré-Cousseran, Janik Roussel-Ode, Zinedine Sekhari
Rapport de fouille
Appartient au périodique : Décines-Charpieu (Rhône) Le Montout - OL Land - tranche 1, Texte imprimé, Bron, Catherine Bellon, Alegria Bouvier, Sylvain Motte, Inrap RAA, rapport de fouilles, 6 vol. (299, 281, 248, 199, 164, 624 p.)
Publication: Bron : Inrap RAA, 2012 Description: 1 vol. (281 p.) : ill. en coul., cartes, plans (89 fig.), couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Ferber, Emmanuel, 19..-.... Co-auteur: Motte, Sylvain, 19.. Autre auteur: Cabanis, Manon, Auteur; Mazuy, Dominique, Auteur; Néré, Sylvie, Auteur; Roussel-Ode, Jannick, Auteur; Sekhari, Zinedine, Auteur; Cécillon, Christian, Auteur; Bonnet, Christine, Auteur, 19..-....; Galtier, Céline, 19.., Auteur; Gisclon, Jean-Luc, Auteur, 19..-.... Résumé: Le terrain étudié forme au sol un « L » qui peut être scindé en deux espaces : une bande plane s’étend du nord au sud sur 320 m de long et 120 m de large ; elle est dominée à son extrémité méridionale par une colline sur laquelle les vestiges se répartissent sur 100 m de long (d’est en ouest) et sur 60 m de large. La plaine connaît plusieurs vagues d’occupations allant du Néolithique ancien au début du Ve siècle ap. J.-C. avec notamment la présence d’un sanctuaire (fana), alors que des occupations médiévales (X-XIe s., XIII-XIVe, XVIe s.) se concentrent sur une petite colline qui domine le paysage. Le Haut-Empire (Ier-IIe siècle de notre ère) n’a laissé que quelques traces : un ensemble de crémation démontre la pérennité de l’aire funéraire. Celle-ci côtoie quelques fossés parcellaires. L’habitat lié à ces structures échappe manifestement à la zone d’investigation. Le Haut-Empire (Ier-IIe siècle de notre ère) n’a laissé que quelques traces : un ensemble de crémation démontre la pérennité de l’aire funéraire. Celle-ci côtoie quelques fossés parcellaires. L’habitat lié à ces structures échappe manifestement à la zone d’investigation. Au milieu du IVe siècle, un sanctuaire se met en place. Une partie de temple principale est en dehors de la zone de fouille et a probablement été détruite par la réalisation d’un bassin de rétention d’eau. Au cœur d’une parcelle délimitée par des fossés qui font office de péribole, un fanum aux murs de terre est entouré au sud et au nord par des dépressions parfois en eau. Deux autres petites bâtisses placées en périphérie pourraient être des temples secondaires. Disséminés autour et dans ces constructions, des dépôts votifs ont livré un mobilier disparate : une phalère en bronze à tête de lion, une applique de Jupiter-Ammon, des fragments de plaque en plomb, des pesons, des monnaies… Rapidement le bâtiment principal est transformé en un établissement à vocation artisanale ou agricole ; certains murs sont abattus, d’autres sont ajoutés. Un four, probablement un séchoir, est installé au cœur de l’édifice. Cette construction évoque un petit hypocauste fait avec des matériaux de récupération. Au sud, en avant d’un foyer, quatre poteaux délimitent un atelier de faibles dimensions que des scories placées dans une zone de rejet et des battitures permettent d’identifier comme une forge. Au début du Ve siècle, ces bâtiments font place à de nouvelles constructions plus vastes fondées sur de lourds poteaux de bois. A la fin de l’Antiquité, l’occupation déserte la plaine pour coloniser la petite colline qui domine le paysage. Elle y demeurera jusqu’au XVIe s..Mots libres: sèchoir -- péribole . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DEC.Fer.12(2) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA1-0002028
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.DEC.Fer.12(2) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-RHA2-0000617

Bibliogr. p. 160-174

Le terrain étudié forme au sol un « L » qui peut être scindé en deux espaces : une bande plane s’étend du nord au sud sur 320 m de long et 120 m de large ; elle est dominée à son extrémité méridionale par une colline sur laquelle les vestiges se répartissent sur 100 m de long (d’est en ouest) et sur 60 m de large. La plaine connaît plusieurs vagues d’occupations allant du Néolithique ancien au début du Ve siècle ap. J.-C. avec notamment la présence d’un sanctuaire (fana), alors que des occupations médiévales (X-XIe s., XIII-XIVe, XVIe s.) se concentrent sur une petite colline qui domine le paysage.

Le Haut-Empire (Ier-IIe siècle de notre ère) n’a laissé que quelques traces : un ensemble de crémation démontre la pérennité de l’aire funéraire. Celle-ci côtoie quelques fossés parcellaires. L’habitat lié à ces structures échappe manifestement à la zone d’investigation.

Le Haut-Empire (Ier-IIe siècle de notre ère) n’a laissé que quelques traces : un ensemble de crémation démontre la pérennité de l’aire funéraire. Celle-ci côtoie quelques fossés parcellaires. L’habitat lié à ces structures échappe manifestement à la zone d’investigation.

Au milieu du IVe siècle, un sanctuaire se met en place. Une partie de temple principale est en dehors de la zone de fouille et a probablement été détruite par la réalisation d’un bassin de rétention d’eau. Au cœur d’une parcelle délimitée par des fossés qui font office de péribole, un fanum aux murs de terre est entouré au sud et au nord par des dépressions parfois en eau. Deux autres petites bâtisses placées en périphérie pourraient être des temples secondaires. Disséminés autour et dans ces constructions, des dépôts votifs ont livré un mobilier disparate : une phalère en bronze à tête de lion, une applique de Jupiter-Ammon, des fragments de plaque en plomb, des pesons, des monnaies… Rapidement le bâtiment principal est transformé en un établissement à vocation artisanale ou agricole ; certains murs sont abattus, d’autres sont ajoutés. Un four, probablement un séchoir, est installé au cœur de l’édifice. Cette construction évoque un petit hypocauste fait avec des matériaux de récupération. Au sud, en avant d’un foyer, quatre poteaux délimitent un atelier de faibles dimensions que des scories placées dans une zone de rejet et des battitures permettent d’identifier comme une forge. Au début du Ve siècle, ces bâtiments font place à de nouvelles constructions plus vastes fondées sur de lourds poteaux de bois.

A la fin de l’Antiquité, l’occupation déserte la plaine pour coloniser la petite colline qui domine le paysage. Elle y demeurera jusqu’au XVIe s.

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