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Nord-Pas de Calais, Rouvignies, parc d'activités de l'aérodrome ouest, phase 16, tranche 3 : rapport de diagnostic / par Evelyne Gillet ; avec la collaboration de Anne Comont, Laurent Deschodt, Yves Créteur... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Amiens : Inrap NP, 2013 Description: 1 vol. (73 p.) : ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Gillet, Evelyne, 19..-.... Autre auteur: Comont, Anne, Auteur; Deschodt, Laurent, Auteur, 1971-....; Créteur, Yves, Auteur Résumé: Ce diagnostic réalisé sur une surface de 97 250 m² comporte deux zones distinctes. La première zone de 39 081 m² se révéla relativement riche en vestiges romains comptabilisant 53 faits archéologiques. Un noyau d'occupation composé d'une unité architecturale gallo-romaine, accompagné d'un réseau fossoyé a pu être mis au jour. De cette construction ne subsiste que deux côtés partiellement conservés se rejoignant en angle droit selon une orientation principale nord-est/sud-ouest. Les semelles de fondations mesurant en moyenne 50 à 60 cm de largueur sont particulièrement érodées et ne sont conservées que sur quelques centimètres d'épaisseur. La découverte de quelques tessons résiduels notamment un fond de cruche à pâte orange sableuse provenant des ateliers nerviens de Bavay ou Famars permet de rattacher ce bâtiment à la période du Haut-Empire. A la périphérie du bâtiment, de nombreux tronçons de fossés ont pu être recensés. Certains segments peuvent probablement se rattacher à cette construction. D'autres, au contraire, semblent poursuivre une direction indépendante. Le matériel archéologique bien que peu abondant a permis de rattacher la majeure partie de ces réseaux fossoyés à la période du Haut-Empire. Ces restes de fondation implantés en bordure occidentale d'un talweg doivent probablement se rattacher à l'ensemble architectural gallo-romain mis au jour lors de la tranche 2 du projet sur la parcelle voisine. Ce petit établissement rural semble se développer durant le Ier siècle et la première moitié du IIe siècle avec l'installation d'un bâtiment sur fondation en craie durant l'époque flavienne au plus tôt. Notons également que cette tranche n'a livré aucun vestige de l'âge du Bronze, et ce contrairement à la tranche 2 particulièrement riche en vestiges de cette période. Ces occupations doivent être directement mises en relation avec l'ancien lit de l'Escaut situé à quelques 250 m. Les sondages profonds mettent en évidence des dépôts d'alluvions lités riches en malacofaune, qui semblent s'être déposés à l'amorce d'une zone hydrologiquement active située vers 24 m d'altitude à la limite entre le versant et le fond de vallée, où I'implantation romaine se développe. L'occupation déborde légèrement sur la zone humide et les vestiges romains ont pu être observés à des niveaux relativement profonds pouvant atteindre plus de 2 m sous le niveau de la couche arable. On constate que ces alluvions sont peu à peu scellées par un horizon humifère superficiel ainsi que par des dépôts de limon et silex..Mots libres: Rouvignies . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 59.ROU.Gil.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-NRD1-0000476
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 59.ROU.Gil.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PIC1-0003316

Bibliogr. p. 64

Ce diagnostic réalisé sur une surface de 97 250 m² comporte deux zones distinctes. La première zone de 39 081 m² se révéla relativement riche en vestiges romains comptabilisant 53 faits archéologiques. Un noyau d'occupation composé d'une unité architecturale gallo-romaine, accompagné d'un réseau fossoyé a pu être mis au jour. De cette construction ne subsiste que deux côtés partiellement conservés se rejoignant en angle droit selon une orientation principale nord-est/sud-ouest. Les semelles de fondations mesurant en moyenne 50 à 60 cm de largueur sont particulièrement érodées et ne sont conservées que sur quelques centimètres d'épaisseur. La découverte de quelques tessons résiduels notamment un fond de cruche à pâte orange sableuse provenant des ateliers nerviens de Bavay ou Famars permet de rattacher ce bâtiment à la période du Haut-Empire.
A la périphérie du bâtiment, de nombreux tronçons de fossés ont pu être recensés. Certains segments peuvent probablement se rattacher à cette construction. D'autres, au contraire, semblent poursuivre une direction indépendante. Le matériel archéologique bien que peu abondant a permis de rattacher la majeure partie de ces réseaux fossoyés à la période du Haut-Empire.
Ces restes de fondation implantés en bordure occidentale d'un talweg doivent probablement se rattacher à l'ensemble architectural gallo-romain mis au jour lors de la tranche 2 du projet sur la parcelle voisine. Ce petit établissement rural semble se développer durant le Ier siècle et la première moitié du IIe siècle avec l'installation d'un bâtiment sur fondation en craie durant l'époque flavienne au plus tôt. Notons également que cette tranche n'a livré aucun vestige de l'âge du Bronze, et ce contrairement à la tranche 2 particulièrement riche en vestiges de cette période.
Ces occupations doivent être directement mises en relation avec l'ancien lit de l'Escaut situé à quelques 250 m. Les sondages profonds mettent en évidence des dépôts d'alluvions lités riches en malacofaune, qui semblent s'être déposés à l'amorce d'une zone hydrologiquement active située vers 24 m d'altitude à la limite entre le versant et le fond de vallée, où I'implantation romaine se développe. L'occupation déborde légèrement sur la zone humide et les vestiges romains ont pu être observés à des niveaux relativement profonds pouvant atteindre plus de 2 m sous le niveau de la couche arable. On constate que ces alluvions sont peu à peu scellées par un horizon humifère superficiel ainsi que par des dépôts de limon et silex.

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